Remco Evenepoel sera bien au départ de la 6e étape : “A la Vuelta, j’avais surtout souffert 48 heures après la chute” (VIDEO)
Les deux chutes de ce mercredi ont meurtri le corps du champion du monde mais pas assez pour l’écarter de sa quête de victoire finale.
Publié le 11-05-2023 à 12h32 - Mis à jour le 11-05-2023 à 14h11
Bonne nouvelle pour les nombreux supporters de Remco Evenepoel : les deux chutes de ce mercredi n’empêchent pas le champion du monde de reprendre sa place dans le peloton au départ de la 6e étape.
Souffrant d’un gros hématome, d’une contracture, de douleurs à la hanche et au sacrum ce mercredi soir après les deux chutes subies sur la route de Salerne, Remco Evenepoel semble d’attaque pour la suite du Giro. “Il a passé une bonne nuit, il a dormi dix heures ! Il ne se sentait pas trop mal ce matin mais il a encore mal au dos. Cela devrait aller sur le vélo…” a d’abord expliqué Toon Cruyt, le médecin de l’équipe, à notre envoyé spécial en Italie ce midi.
”Remco garde le sourire, comme toujours. On a pris le temps qu’il fallait hier pour contrôler qu’il n’y avait aucune blessure grave, il est passé dans les mains de l’ostéopathe et il est prêt pour aller au bout de ce Giro, sans discussion”, affirmait pour sa part le directeur sportif Klaas Lodewyck au milieu de nombreux journalistes qui attendaient des nouvelles du champion du monde.
Quelques minutes avant le départ, le principal intéressé confiait son impression : “Ce n’est jamais agréable de chuter, surtout si tôt dans l’épreuve. J’ai mal au dos, des dermabrasions et un gros hématome. C’est la vie, c’est la course. Il faut maintenant se concentrer sur la récupération mais actuellement je me sens plutôt bien.”
Le champion du monde est également revenu sur sa chute : “C’était le moment où je pouvais décélérer un peu car on avait franchi la barre fatidique des trois derniers kilomètres. Un gars d’Arkéa à ma gauche m’a demandé de le laisser passer, ce que j’ai fait sans voir les Trek arriver à ma droite… c’est comme ça. Mais je n'étais fâché sur personne, surtout frustré par la chute. Surtout que cela arrive après une première chute causée par un chien qui n'avait rien à faire là.”
Enfin, il assure prendre la course “jour après jour” mais se méfie de l’étape de montagne au programme de ce vendredi : “Sur la Vuelta, j’avais surtout eu un mauvais jour 48 heures après ma chute. Mais l’étape d’aujourd’hui est déjà assez difficile, on verra ce que cela va donner.”
