La Belge Shari Bossuyt testée positive à une substance prohibée et suspendue par son équipe

Shari Bossuyt a été testée positive à une substance prohibée à l'issue de la 3e étape du Tour de Normandie féminin qui s'est déroulée le 19 mars dernier. Par conséquent, son équipe CANYON//SRAM l'a suspendue pour une durée indéterminée, comme elle l'a communiqué dimanche.

Belgian Shari Bossuyt of Canyon-SRAM pictured at the start of the third edition of the women elite race of the 'Paris-Roubaix' cycling event, 145,4 km from Denain to Roubaix, France on Saturday 08 April 2023. BELGA PHOTO JASPER JACOBS

L'équipe aurait été informée par la coureuse de 22 ans et par son agent de la confirmation d'un échantillon positif à un métabolite du Letrozole, qui figure sur la liste des substances prohibées par l'agence mondiale antidopage.

"En accord avec ses propres règles antidopage, l'équipe a suspendu provisoirement Shari Bossuyt. L'équipe attend désormais la décision de l'agence française antidopage avant de prendre toute autre décision", a expliqué le communiqué.

Le manager de l'équipe CANYON//SRAM, Ronny Lauke, a annoncé que la coureuse et son agent tiendraient une conférence de presse en Belgique, lundi à 10h00.

Shari Bossuyt avait été couronnée championne du monde du Madison, la course à l'américaine, aux côtés de Lotte Kopecky en octobre 2022. Elle avait remporté la 3e étape du Tour de Normandie féminin à la suite de laquelle elle a été contrôlée positive par l'agence française antidopage.

Toon Aerts avait annoncé en décembre 2022 qu'il faisait l'objet d'une suspension de deux ans par l'Union Cycliste Internationale (UCI) à la suite d'un test positif au Letrozole, la même substance dont il est question pour Shari Bossuyt. L'UCI avait entamé une procédure après avoir été informée du résultat anormal rendu par l'échantillon recueilli en janvier 2022, et prononcé sa sentence à l'issue de celle-ci.

Le coureur de cyclocross avait alors organisé une conférence de presse pour clamer son innocence et contester le verdict. Il a publié un tweet dimanche, réagissant à l'annonce de la suspension de son homologue féminine.

Si Bossuyt faisait l'objet d'une sanction similaire, elle manquerait les Jeux Olympiques 2024 à Paris.

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