Les paupières mi-closes, Tiesj Benoot semble s’être fait engloutir par l’un des fauteuils de velours côtelé du Château de Lalande où l’équipe Lotto-Soudal avait installé ses quartiers pour la journée de repos. Dans l’établissement quatre étoiles repris dans le prestigieux guide des Relais et Châteaux, le bruit des clapettes a remplacé pour quelques heures celui des talons sur le parquet du 19e siècle. Entre un lunch léger et une sieste qu’il espérait réparatrice, le grand talent gantois a accepté de tirer les premiers enseignements de sa découverte du Tour.
Tiesj, c’est la toute première fois de votre carrière que vous alignez neuf jours de course consécutifs. Comment vous sentez-vous ?
"Physiquement, j’aspirais vraiment à cette journée de repos. J’ai passé l’essentiel de la journée de dimanche à l’avant de la course sur une étape très exigeante. Les valeurs recueillies par mon capteur de puissance sont d’ailleurs identiques à celles qu’affiche mon écran au terme d’une classique : 350 watts sur plus de cinq heures. Sauf qu’ici, nous avions déjà huit jours dans les jambes (rires) . Je traîne, de surcroît, un petit mal de gorge depuis plusieurs jours. Je suis donc heureux que l’étape au programme de mardi ne propose pas un menu trop corsé…"
Vous aviez avancé en prélude à ce Tour être curieux de voir comment votre corps allait réagir à l’exigence de cette épreuve. Quelles sont les premières réponses qu’il vous a apportées ?
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