Un penalty généreux qualifie l'Italie
Y aura-t-il un jour sans qu'un arbitre de ce Mondial ne provoque polémiques et discussions? Hier, c'est Luis Medina Cantalejo qui fit parler de son sifflet. Surtout lorsqu'il l'utilisa, dans les dernières secondes des arrêts de jeu, pour sanctionner d'un penalty l'«empalement» de Grosso sur Neill, imprudemment tombé par terre. Le détail des matches de ce mardi sur: mondial2006.lalibre.be 15 minutes pour tout savoir Lisez le blog décalé
Publié le 26-06-2006 à 00h00
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Y aura-t-il un jour sans qu'un arbitre de ce Mondial ne provoque polémiques et discussions? Hier, c'est Luis Medina Cantalejo qui fit parler de son sifflet. Surtout lorsqu'il l'utilisa, dans les dernières secondes des arrêts de jeu, pour sanctionner d'un penalty l'«empalement» de Grosso sur Neill, imprudemment tombé par terre. Ce qui permit à Totti, entré au jeu peu avant puisque Lippi lui avait préféré Del Piero, de qualifier la «Squadra Azzurra» pour les quarts de finale. Car on semblait parti pour des prolongations logiques. Les Transalpins s'étaient contentés de contrôler les velléités offensives des Australiens, tout heureux de se retrouver en supériorité numérique en début de seconde période lorsque Materazzi empêcha Bresciano de filer vers le but. Carton rouge peut-être sévère de M. Medina, qui changea les données d'un match que les Italiens dominaient sans maîtriser.
Les «Socceroos» pouvaient se montrer plus ambitieux mais montraient des carences techniques dans le dernier geste. Même si Buffon dut se déployer, parfois. Mais les Transalpins auraient pu trouver l'ouverture, notamment lorsque Gattuso ajusta mal son centre vers Del Piero, isolé, où lorsque Iaquinta plaça sa reprise sur Schwarzer. Ce 0-0 aurait donc dû nous conduire aux prolongations. C'était sans compter sur ce cruel penalty pour les Australiens. Schwarzer avait été le héros «aussie» en repoussant deux tirs au but uruguayens lors du barrage décisif pour la qualification. Il fut cette fois impuissant sur la frappe de Totti... «Je n'arrive pas à y croire. Nous essayons de les faire craquer, ils obtiennent un contre chanceux, ils tombent dans la surface et ils obtiennent un penalty», résumait assez bien Cahill.
Hiddink n'a pas réussi son pari. Après sa «demi» mondiale avec la Corée du Sud (grâce notamment à un but en or d'Ahn face à... l'Italie) en 2002, il a offert son premier «huitième» à l'Australie, pas plus. «Mais on peut avoir des doutes sur le penalty, non?» lança le Néerlandais. «Nous sommes très déçus, nous étions très proches, seul a manqué un but. Mais je peux être fier de mon équipe.»
© Les Sports 2006
ITALIE 1 AUSTRALIE 0 ITALIE: Buffon; Zambrotta, Canna- varo, Materazzi, Grosso; Gattuso, Pirlo, Perrotta; Del Piero (75 éme Totti); Gilardino (46 éme Iaquinta), Toni (56 éme Barzagli). AUSTRALIE : Schwarzer; Moore, Neill, Chipperfield; Bresciano, Grella, Cahill, Culina; Sterjovski (82 éme Aloisi), Wilkshire; Viduka. ARBITRE: M. Medina Cantalejo (Esp). AVERTISSEMENTS: Grosso, Gattuso, Zambrotta, Grella, Cahill, Wilkshire. EXCLUSION: 51 éme Materazzi. LE BUT : 90 éme +5 Totti sur pen. (1-0).