Witsel: "On ne peut pas dire que la Belgique a mal joué contre la Finlande"

Axel Witsel n'a pas du tout mal pris les tonnes de critiques dont l'équipe belge a fait l'objet dans la presse et parmi les supporters, après la contre-performance, dans les chiffres du moins, 1-1, de mercredi contre la Finlande au Stade Roi Baudouin, en match de préparation de l'Euro-2016 de football en France.

M.Ja avec Belga

Axel Witsel n'a pas du tout mal pris les tonnes de critiques dont l'équipe belge a fait l'objet dans la presse et parmi les supporters, après la contre-performance, dans les chiffres du moins, 1-1, de mercredi contre la Finlande au Stade Roi Baudouin, en match de préparation de l'Euro-2016 de football en France.

De là à dire qu'il les approuve en tout ou même en partie, il y a environ la distance entre Saint-Petersbourg, l'ancienne capitale des Tsars, et Bruxelles, la capitale de l'Europe. En passant par Genk, où il s'est exprimé à ce sujet samedi en conférence de presse, à la veille du troisième (et dernier) match de préparation contre la Norvège. "Pour moi on a livré une très bonne partie", a-t-il en effet déclaré, "et c'est d'ailleurs ce que tout le monde aurait également dit, si on avait eu la chance de marquer deux ou trois buts de plus, comme cela aurait pu et dû être le cas. Mais bon en football il y a des aléas, et les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Ce n'est pas une raison pour tout remettre en question quand cela arrive. Mais rassurez-vous on sait ce qu'on doit faire dimanche: produire du beau jeu, inscrire des goals et gagner. C'est aussi simple que cela mais attention, la Norvège va grosso modo manoeuvrer de la même façon que la Finlande. Elle va nous opposer un bloc défensif en béton et juste sortir une ou deux fois dans l'espoir de nous poignarder en contre. C'est un peu la rançon de la gloire. Désormais toutes les équipes à part les meilleures, vont procéder de la sorte. A nous de s'adapter aux conséquences de notre nouveau statut de puissance mondiale (n°2 au ranking FIFA, ndlr)..."

On sait que Marc Wilmots, contraint et forcé par la nouvelle blessure de Thomas Vermaelen, mais aussi dans un souci de confier les clés de la défense à Toby Alderweireld, qu'il fait glisser dans l'axe au côté de Jan Vertonghen, comme à Tottenham, a retouché son quatre arrière. Axel Witsel jouera lui en pare-choc (en 6), mais avec comme partenaire Radja Nainggolan, et non plus Marouane Fellaini, toutefois présent à l'entraînement samedi à la Cristal Arena de Genk, alors qu'il était resté à l'hôtel à cause d'une gêne aux adducteurs la veille. "Logique", estime Witsel. "Radja a besoin de temps de jeu à l'approche de la compétition..." Wilmots, on l'a déjà dit, a constaté un manque de communication ente Jason Denayer et Thomas Vermaelen. "Or je considère que la complicité entre les partenaires de l'axe central intervient pour 70 % dans l'efficacité d'une défense", explique-t-il. "Et je n'ai plus le temps d'y travailler. Toby (Alderweireld) et Jan (Vertonghen) jouent toute l'année ensemble aux Spurs de Tottenham..." Le sélectionneur estime par ailleurs que la Norvège va proposer aux Diables un défi assez comparable à celui de l'Irlande, le 18 juin à Bordeaux. "Ils vont nous rentrer dedans", prévoit-il en effet. "Et nous opposer un jeu rugueux, physique, auquel il va falloir faire face calmement, mais fermement...", conclut-il.

Décision le 8 juin pour Meunier, Vermaelen et Carrasco

Jason Denayer à droite, Toby Alderweireld et Jan Vertonghen au centre, Jordan Lukaku à gauche ! Ce sera bien la défense annoncée entre les lignes vendredi soir, qui se dressera devant Thibaut Courtois dimanche (18h00) au Stade Roi Baudouin contre la Norvège, en match de préparation de l'Euro 2016 de football (du 10 juin au 10 juillet) en France.

Le sélectionneur Marc Wilmots l'a en effet confirmé sans équivoque en conférence de presse, juste avant l'entraînement de samedi après-midi à la Cristal Arena de Genk, auquel a participé Marouane Fellaini, absent la veille à cause d'une gêne aux adducteurs.

Le coach a cependant tenu à préciser qu'il n'avait aucun reproche à adresser à la paire centrale Denayer - Vermaelen, concernant sa prestation de mercredi contre la Finlande.

"J'ai juste constaté un problème de communication. Jason est jeune et Thomas ultra-concentré sur son propre jeu après tout ce qui lui est arrivé au Barça la saison passée. C'est peut-être comme ça qu'on a encaissé sur la seule attaque finlandaise. Mais ne perdez pas de vue que même les plus grandes équipes entraînées par les plus grands entraîneurs, n'arrivent jamais à ne concéder aucune possibilité de but à leur adversaire. Or je répète que la Finlande en a eu une seule et nous plus de quinze, mercredi. Ce problème de communication n'est en réalité pas très grave, mais doit en revanche être d'urgence résolu. En club, j'aurais le temps et ce ne serait pas si pressé mais pas ici. Or, reconstituer l'axe de Tottenham est à l'évidence la meilleure solution, du moins tant que Vermaelen est indisponible..."

Le défenseur de Barcelone qui avait quitté l'entraînement après 35 minutes vendredi, a passé une IRM samedi. Les résultats n'en sont pas encore connus. "Il souffre à peu près de la même blessure, une contracture au mollet, que Yannick Carrasco", explique Marc Wilmots. "Le cas de Thomas Meunier, blessé à la cuisse en club, est un peu différent, mais les choses traînent quand même un peu trop à mon goût. On fera, je veux dire le staff médical fera le point pour tous les trois le 8 juin. Une décision définitive les concernant sera alors prise. Mais ce jour là je veux trois joueurs entièrement rétablis, et capables de tout faire normalement, dans mon groupe. Sinon il faudra bien changer son fusil d'épaule, comme dans le cas Lombaerts. Nicolas se serait pourtant déclaré fit and well, m'a t'on rapporté. Je précise donc à ce sujet qu'il n'a encore effectué aucun excercice à risque. Après trois IRM les médecins m'avaient assuré qu'il lui fallait minimum trois semaines pour guérir. J'ai suivi leur avis mais tant mieux pour lui si cela va plus vite. Il sera alors encore temps d'aviser, puisque son nom figure toujours sur la liste ses réservistes", conclut Marc Wilmots.

Le sélectionneur a également tenu à faire le point sur un dossier en particulier. "J'ai lu une phrase selon laquelle j'avais refusé un match amical contre la France et que ça avait fait perdre un millions d'euros à la fédération. C'est faux. La France voulait nous inviter à Bordeaux pour inaugurer le nouveau stade. Depuis que je suis sélectionneur, on a joué 20 amicaux dont 13 à la maison. Et j'ai toujours veillé à ce que les stages organisés à l'étranger soient compensés par la recette des amicaux. A Lausane, on a payé le stade avec le match. Donc je pense qu'au niveau des comptes, on est bien!"

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