Eden va bien, merci pour lui

Critiqué pour ses premiers pas au Real Madrid, Eden Hazard fera bien vite taire ses détracteurs. Comme il l'a toujours fait. Un commentaire de Nicolas Christiaens.

Nicolas Christiaens
Eden va bien, merci pour lui
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Critiqué pour ses premiers pas au Real Madrid, Eden Hazard fera bien vite taire ses détracteurs. Comme il l'a toujours fait. Un commentaire de Nicolas Christiaens.

Kilos en trop, vrai faux successeur de Ronaldo, préparation loupée... les débuts d'Eden Hazard au Real Madrid alimentent les colonnes de la presse espagnole. Pourtant, il n'y a pas de quoi s'inquiéter pour notre compatriote. Bien vite, il deviendra le leader offensif dont le Real Madrid a besoin.

Il suffit de revenir sept ans en arrière pour comprendre que quelques critiques en guise d'apéritif n'ont jamais altéré la qualité du plat de résistance. Le lendemain de l'officialisation de son transfert à Chelsea, Eden était qualifié de "cher et arrogant" par certains médias britanniques et le Daily Mirror jetait un pavé dans la mare en expliquant que le choix du joueur pour le club londonien n'en était pas un puisque Chelsea avait été le seul à céder à ses exigences financières et à celles de John Bico, son agent de l'époque. Sir Alex Ferguson, qui l'avait pourtant convoité, en rajoutait une couche en affirmant que les 40 millions payés par Chelsea étaient déraisonnables.

Pas vraiment à la hauteur des attentes durant les matches de préparation de Chelsea, il avait récolté quelques critiques sur son niveau de jeu et Di Matteo avait dû monter au front en conférence de presse pour défendre sa nouvelle pépite. Un peu comme Zidane l'a fait après la débâcle contre l'Atlético: "Il ne faut pas tout mettre sur le dos d'Eden. Tout le monde est mauvais en ce moment, à commencer par moi". En Premier League, Eden n'avait mis que sept minutes à faire taire les détracteurs puisque c'est le temps qu'il lui avait fallu pour délivrer son premier assist en championnat, avant de livrer un match plein contre Wigan. Se sera-t-il déjà montré décisif le 17 août vers 17h07, face au Celta Vigo ? Rien n'est moins sûr. Ce qui l'est, par contre, c'est que le principal intéressé n'est pas du genre à se laisser décontenancer par une quelconque forme de pression. Ni celle des médias ni celle de son prix ou de son nouveau statut. 

Gageons qu'Eden mettra bien vite le public et la presse madrilène dans sa poche, comme il l'a toujours fait. Après tout, son unique traversée du désert remonte à la fin 2015, lorsque Chelsea était au plus mal. Depuis, l'eau a coulé sous les (petits) ponts et le joueur a franchi l'un ou l'autre palier. Prouvant notamment qu'il pouvait hisser une équipe malade vers les trophées, comme il l'a fait avec les Blues il y a quelques mois.

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