Avenatti, Cop, Shamir, Dragus et Boljevic: avec l'arrivée de Montanier, leurs compteurs sont remis à zéro
Pour ces Rouches, l’arrivée de Philippe Montanier est l’occasion d’oublier la saison dernière et de repartir sur de nouvelles bases.
Publié le 23-06-2020 à 08h43
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Pour ces Rouches, l’arrivée de Philippe Montanier est l’occasion d’oublier la saison dernière et de repartir sur de nouvelles bases.
Pour Aleksandar Boljevic, la clé sera la régularité
1 043 minutes de jeu en 2019/20
Il a connu des hauts, comme ce doublé face à Eupen ou celui face à Lommel, mais aussi pas mal de bas. Pour sa première saison au Standard, Aleksandar Boljevic (24 ans) a eu du mal à trouver la régularité dans ses prestations et à convaincre le grand public. Doué techniquement, rapide et intéressant en un contre un, l’ailier arrivé de Waasland-Beveren l’été dernier n’a que trop rarement montré ses qualités. À l’image de cette perte de balle pleine de nonchalance sur la pelouse de Mouscron, il a également manqué de concentration dans des moments clés. Son manque de constance ne lui a pas permis de devenir un titulaire au Standard sous Michel Preud’homme (qui l’a fait débuter à sept reprises en championnat). Sera-ce le cas sous Philippe Montanier ? Avec un an d’expérience supplémentaire dans un grand club, Boljevic aura à cœur de prouver, dans les prochaines semaines, qu’il faudra compter avec lui pour dynamiser les flancs liégeois.
Duje Cop pour bousculer la hiérarchie
727 minutes de jeu en 19/10
Présent dans les rangs du Standard depuis 2017 (même s’il a été prêté à Valladodid, en 2018-2019), Duje Cop (30 ans) fait partie des plus anciens joueurs du vestiaire liégeois. Mais on ne peut pas dire qu’il soit considéré comme une valeur sûre du noyau rouche. Ses 727 minutes toutes compétitions confondues en témoignent. Toujours convaincant à l’entraînement et irréprochable en termes de mentalité, l’attaquant croate n’aura marqué que deux petits buts sur l’ensemble de la saison 2019-2020. Joueur de collectif, il a sans doute vu d’un bon œil l’arrivée de Philippe Montanier, qui pourrait lui permettre de bousculer la hierarchie des buteurs s’il signe une bonne préparation. Ce qui avait été le cas la saison dernière, sans que cela ne porte spécialement ses fruits lors de la reprise des rencontres officielles, où le Croate semble parfois avoir du mal à confirmer les belles choses qu’il montre en semaine.
Eden Shamir a une revanche à prendre
184 minutes de jeu en 19/20
Ses débuts en rouge et blanc ont tourné au cauchemar. C’était le 31 janvier dernier, à Courtrai. Quelques jours après son arrivée au Standard, Eden Shamir (24 ans) était titularisé par Michel Preud’homme à la place de Samuel Bastien, légèrement blessé. 90 minutes plus tard, le médian israélien quittait la pelouse tête baissée après avoir été impliqué sur les trois buts courtraisiens (dont un but contre son camp). Un calvaire. Dont il va avoir du mal à se remettre. Plus utilisé avant le mois de mars (une minute contre Charleroi, 90 contre Saint-Trond), sans être beaucoup plus convaincant, Shamir aura vu la fin du championnat arriver sans pouvoir montrer réellement de quoi il était capable. Et c’est avec un sentiment de revanche qu’il a fait son retour sur les terrains d’entraînement de l’Académie la semaine dernière. Toujours en période d’acclimatation à la Belgique, il espère parvenir à convaincre Philippe Montanier de ses qualités offensives et défensives. Pour devenir une pièce maîtresse de l’entrejeu rouche.
Felipe Avenatti veut oublier les douze derniers mois
900 minutes de jeu en 2019/20
Le joueur liégeois qui attendait le plus la reprise, c’est peut-être lui. Il y a un an, alors qu’il venait d’arriver en provenance de Bologne (suite à un prêt fructueux à Courtrai), Felipe Avenatti avait vu ses adducteurs lui jouer des tours. Et il avait loupé la préparation du Standard, ce qui avait considérablement ralenti son intégration dans le groupe liégeois. La suite de la saison n’avait pas été plus facile pour l’attaquant urugayen de 27 ans, qui avait été hué par Sclessin après une prestation loupée contre Genk, mi-octobre. Un épisode qui l’a beaucoup affecté et après lequel il a eu du mal à revenir dans le coup. Son but face au Cercle en décembre puis celui face à Malines début janvier auraient dû lancer sa saison, d’autant que la place d’attaquant titulaire avait été laissée vacante par Renaud Emond durant le mercato hivernal. Mais la suite fut plus compliquée pour Avenatti, qui a besoin de beaucoup de rythme pour être efficace mais surtout de sentir la confiance de son coach. Une confiance qu’il espère recevoir de la part de Philippe Montanier, une fois la préparation terminée.
Denis Dragus doit montrer beaucoup plus
41 minutes de jeu en 2019/20
Arrivé de Viitorul l’été dernier, Denis Dragus (20 ans) était présenté par Michel Preud’homme comme un "pari sur l’avenir". Après un an et… 41 minutes de jeu chez les A, le pari est encore loin d’être payant.
Entre les difficultés d’intégration de l’ailier roumain, son style spectaculaire mais peu efficace, son attitude individualiste avec les U21 et le manque de confiance qui transparaissait de chacune de ses performances, on peut dire que ses premiers mois en rouche ont été très compliqués. À tel point qu’un prêt a même été envisagé en janvier.
Mais le pari n’est pas encore perdu. Et c’est à Dragus de le prouver. Si la saison dernière n’a pas été évidente pour lui sur le plan mental, il doit montrer qu’il est ressorti plus fort de cette épreuve et qu’il a grandi. La préparation sera un test grandeur nature pour lui. Avec l’arrivée de Philippe Montanier, il doit prouver qu’il a appris de ses erreurs du passé afin de mettre enfin ses qualités individuelles évidentes au service du collectif. Ce qu’il semble capable de faire avec un encadrement adéquat.