Michel Vlap ne manque pas d’ambition avec les Mauves: "Être meilleurs que Bruges dans deux ou trois ans"
Michel Vlap veut entamer la nouvelle saison avec ambition.
Publié le 21-07-2020 à 09h31
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Buteur en fin de saison, remuant en match amical, Michel Vlap serait-il enfin lancé ? Le Néerlandais veut y croire alors que le championnat reprend ses droits dans moins de trois semaines.
Chadli est parti et beaucoup attendront des buts de votre part…
"Pas de souci. Je veux être important pour le groupe et jouer pour les titres. Je suis devenu footballeur pour marquer des buts. Je veux tout jouer, même si je suis conscient de la concurrence. Je trouve que nous sommes sur la bonne voie même s’il y a du boulot."
Beaucoup considèrent que votre dernière saison n’était pas bonne…
"Je l’ai déjà dit aussi. Je devais m’adapter. Cela a pris un peu de temps mais à la fin, j’ai quand même dix buts et quatre assists au compteur. Et encore, on m’a piqué un but et le VAR m’en a annulé quatre. Je crois dur comme fer que si nous avions joué les playoffs, j’en aurais planté cinq de plus. J’étais dans un flow, comme l’équipe."
Vous êtes-vous à un moment demandé si vous valiez les huit millions que le club a payés pour vous ?
"Jamais. Si tu commences avec ça… J’ai toujours cru en mes qualités. Je devais juste les montrer. Je l’ai fait en fin de saison, j’ai prouvé que les critiques n’étaient pas méritées."
N’y a-t-il pas aussi un sentiment de revanche à Anderlecht ?
"Oui. Les critiques et les chiffres étaient durs. Huit fois 0-0, quand même. L’équipe a faim car nous sommes souvent passés tout près."
C’est aussi lié au manque d’expérience…
"Oui. Cela s’est encore vu ce week-end. Nous jouons 40 bonnes minutes avant d’encaisser quand ça va moins bien. Nous sommes encore trop tendres et perdons trop facilement le cuir."
L’équipe avait l’air bien en place en amical. Avez-vous changé d’approche ?
"Il y a plus de profondeur. C’était très chouette de construire de derrière mais il nous manquait souvent quelque chose en phase de conclusion. Nous devons encore y travailler. Si nous voulons être une bonne équipe, nous devons être capables de voir ce que font tous les autres joueurs sur le terrain."
Y a-t-il encore un fossé entre Anderlecht et les autres grands du championnat ?
"Je ne sais pas trop, à part que Bruges est fort. Ils auraient été champions. Nous devons être meilleurs qu’eux d’ici deux à trois ans. L’année passée, nous ne pouvions pas rivaliser. Si nous corrigeons nos petits défauts, nous pourrons devenir un sérieux concurrent du Club."
Pouvez-vous terminer dans le top 3 ?
"Oui. Nous devons le faire."
Êtes-vous meilleur physiquement ?
"Personnellement, oui. En possession de balle, ce n’est pas spécialement nécessaire mais sans le ballon, nous devons être agressifs, presser comme Verratti en perte de balle. Il devient un chien quand il est en phase de récupération."
Êtes-vous encore suivi aux Pays-Bas ?
"Je pense bien. C’est comme partout, il faut bien jouer pour qu’on parle de soi. Si je joue comme ce week-end, on me suivra aux Pays-Bas."
Rêvez-vous de l’Euro ?
"Je garde cela en tête. Il faut. Pour se donner un boost. Je ne suis pas un inconnu pour la fédération. J’ai fait toutes les équipes de jeunes. Je dois juste être au top à Anderlecht pour entrer en ligne de compte."