Malines-Standard en chiffres: un début catastrophique, deux visages et trois systèmes
Le Standard a pris l’eau à Malines vendredi soir et s’enlise dans la crise. Analyse en chiffres de cette déroute dont les conséquences s’annoncent lourdes.
Publié le 03-10-2021 à 11h46 - Mis à jour le 03-10-2021 à 11h47
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Un premier quart d’heure catastrophique
Après 18 minutes, le Standard était déjà mené 3-0, preuve d’un premier quart d’heure catastrophique. Cela se traduit dans les chiffres. Que ce soit dans les duels (63 % contre 37%) ou dans le nombre d’attaques par minute (0,53 pour Malines, 0,27 pour le Standard). Cette mainmise malinoise s’est confirmée durant toute la première période.
Un trio totalement à côté de ses pompes
Le Standard est passé à côté de son match, surtout avant la pause, mais trois joueurs ont surtout sombré. Ils ont d’ailleurs été rapidement remplacés. Sorti à la demi-heure de jeu, Nkounkou n’a réussi que 9 actions sur 20 (45%). Pour Rafia et Amallah, ce ratio est encore pire : 27 % pour le premier (10 actions réussies sur 37) et 21 % seulement pour le deuxième (7 actions réussies sur 33). Très peu. Trop peu.
Trois systèmes en un seul match
Depuis plusieurs semaines, Mbaye Leye cherchait la bonne formule entre une défense à trois et une défense à quatre. Lors du match à Malines, le coach liégeois a semblé perdu entre les différents systèmes de jeu, à tel point qu’il a positionné ses joueurs de trois manières différentes en 90 minutes. Les Rouches ont commencé la rencontre en 3-4-2-1 avant de passer en 4-1-4-1 à la demi-heure de jeu puis en 4-4-2 à la mi-temps. Symptomatique.
Enfin des tirs cadrés après la pause
Après une mi-temps sans tir cadré, le Standard est parvenu à se montrer bien plus menaçant après la pause, en cumulant quatre tentatives vers le but. C’est deux fois plus que… lors des deux derniers matches (Anderlecht et Saint-Trond) réunis. Hugo Siquet, en difficulté avant la pause, s’est également montré bien plus précis dans ses centres. Preuve que les Rouches ont relevé la tête après la pause. Mais aussi que Malines a clairement levé le pied.