Le coach d'Eupen furieux contre l'arbitrage: "À Anderlecht, on n’aurait pas reçu le penalty"

Stefan Krämer n’était pas d’accord avec la décision de M. Lardot.

Romain Van der Pluym

La qualification pour la demi-finale va peut-être se jouer à quelques centimètres près. Le match retour nous dira si la décision de M. Visser, le Var du jour, a décidé de la qualification d’Anderlecht au dépens d’Eupen.

En direct et avec les images télévisées, impossible de trancher. La ligne faisant partie du rectangle, si le Var considère que le pied ou le genou de Refaelov sont à hauteur de la ligne des 16 mètres au moment du contact avec Peeters, il y a penalty.

Dans les travées du stade, personne n’était d’accord avec ce constat. On criait au scandale et au vol. C’était l’impression la plus légitime en direct et sur les premiers ralentis des chaînes de télévision présentes.

Du côté d’Eupen, on considérait que Peeters a été au duel avec un joueur qui n’est pas dans le rectangle et qu’il ne prend pas les précautions d’usage pour une intervention dans le grand rectangle.

Stefan Krämer, le coach d'Eupen, n'y a pas été par quatre chemins et a lancé ceci sans que personne ne doive lui poser la question : "À Anderlecht, nous n'aurions pas reçu ce penalty." Comprenez que le statut d'Anderlecht lui octroie, selon le coach des Pandas, certains privilèges dont des équipes moins réputées ne bénéficient pas.

Vincent Kompany a, lui, botté en touche répétant qu'il n'avait "pas vu les images" et qu'il ne pouvait pas dire en direct s'il y avait bien un contact dans les limites du rectangle. "Nous avons beaucoup joué autour de leurs 16 mètres et cela peut engendrer des coups et des chutes."

Les deux joueurs anderlechtois venus en zone d’interview, Ashimeru et Van Crombrugge, ont tous les deux tenu le même discours.

"Si le Var en a décidé ainsi, c’est que la décision est correcte. Je ne considère pas que nous avons reçu un cadeau du Var."


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