Anderlecht n’a pas gagné à Gand depuis 2016: la recette est quelque part sur une île au Japon
Le Sporting peut (quasi) assurer son son ticket en playoffs 1. Mais il faudra gagner à Gand, ce qu’il n’a plus fait depuis 1 914 jours.
Publié le 19-03-2022 à 10h57 - Mis à jour le 19-03-2022 à 10h58
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Alexandru Chipciu n’a pas marqué les esprits à Anderlecht. Sauf une fois, le 22 décembre 2016, quand le Roumain a envoyé une frappe stratosphérique dans la lucarne de la Ghelamco Arena au bout de 74 minutes de jeu. Le troisième but du Sporting qui sortait vainqueur d’un match débridé à Gand (2-3). Depuis, les fans mauves ont dormi… 1 914 fois sans revoir un seul succès des Bruxellois chez les Buffalos.
Sept rencontres de suite sans victoire à Gand (3 défaites, 4 nuls), cela commence à faire long. "Sept matchs ? Vraiment ? Ah oui, quand même", souriait Vincent Kompany en apprenant la stat. "Mais ce n'est pas la première série négative d'Anderlecht ces dernières années. Et, on le sait, ces séries s'arrêtent un jour. Ce dimanche serait un bon moment pour y parvenir."
"Pas Kompany vs HVH"
Si les Anderlechtois battent les Gantois ce dimanche, ils ne seront pas encore officiellement qualifiés pour les playoffs 1, mais ce sera tout comme. Ils auront six points d’avance à deux matchs de la fin. La bande d’Hein Vanhaezebrouck devrait alors battre le Cercle et OHL en espérant un 0 sur 6 des Mauves contre Charleroi et Courtrai. Elle passerait alors devant in extremis, au nombre de victoires.
Reste à trouver comment vaincre ces étonnants Buffalos, les seuls à faire mieux que le 16 sur 18 du RSCA lors des six dernières journées de Pro League avec un score parfait de 18 sur 18. "On verra un match entre deux équipes de qualité dimanche, c'est certain, prédit Kompany. Mais on ne va pas changer notre façon de jouer pour autant. Même à Gand, même à l'extérieur, on jouera pour la victoire. On ne va pas commencer à essayer de tabler sur un nul."
Comment récupérer la recette du succès à la Ghelamco Arena ? Le dernier à l'avoir eue en main s'appelle René Weiler ce fameux soir de décembre 2016. Depuis, l'entraîneur a entraîné en Suisse et en Égypte avant de poser ses valises au Japon, sur l'île de Honshu où il dirige les Kashima Antlers depuis le 1er février. "Il ne faut pas réduire ça à un match d'entraîneurs, à un combat tactique entre Vanhaezebrouck et moi", estime Kompany. "Regardez la défaite des Gantois jeudi contre le PAOK. Tactiquement, ils étaient plus forts et ont créé beaucoup d'occasions. Mais au final, ce sont les joueurs qui font la différence sur le terrain."
Un autre élément devra être pris en compte : la fatigue. Pendant que Vanhaezebrouck comptait les bobos physiques et mentaux post-élimination européenne, Kompany gérait tranquillement son groupe au grand complet (à l'exception de Debast et Delcroix). Un avantage relativisé par le T1 anderlechtois. "Gand a un groupe très large et a aussi l'équipe la plus expérimentée du championnat. Les joueurs se connaissent bien physiquement et ils savent comment enchaîner." Reste que, cette saison, les Buffalos n'ont gagné que la moitié des rencontres de championnat (6 sur 12) trois jours après un match européen.