Ronny Deila attend des recrues au Standard: "Je suis impatient que Fergal Harkin arrive"
Ronny Deila a apporté un vent nouveau à Sclessin mais il veut encore dégraisser son noyau d’une part, et le renforcer d’autre part.
Publié le 30-07-2022 à 07h25 - Mis à jour le 30-07-2022 à 07h26
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L’endroit est le même. Les joueurs sont, pour la plupart, les mêmes. Mais il règne un parfum différent d’il y a quelques mois au centre d’entraînement du Standard, sur les hauteurs du Sart-Tilman. Un parfum bien plus agréable. Et ce n’est pas étranger à l’arrivée de Ronny Deila, qui a ramené la solidarité et les sourires dans une équipe qui traînait son spleen. Le partage acquis en ouverture du championnat face à La Gantoise, dans les circonstances que l’on sait, à dix contre onze durant 75 minutes, a également eu un effet positif sur le groupe.
"Je pense que cette équipe avait besoin de retrouver du plaisir, du fun et de la joie après ce qu'il s'est passé l'an dernier", explique le coach des Rouches. "J'ai regardé tous les matchs du Standard de la saison dernière et j'y ai vu de la qualité. On parle quand même de nombreux joueurs internationaux dans leur pays. Ils ont eu une mauvaise saison, avec deux changements de staff et un environnement difficile. Qui serait bon dans ce genre de circonstances ? Maintenant que le fun et le plaisir sont revenus, on sait que les joueurs comprennent qu'on va tous dans la même direction. Il y a encore un long chemin à parcourir, mais je sens une énergie positive et de la qualité."
Mais cela ne veut pas dire pour autant que le groupe actuel ne va plus bouger. Ronny Deila a été très clair sur ce plan. "Le noyau n'est pas encore à l'équilibre. On n'est pas encore arrivé là où on veut aller en termes de construction d'effectif. Pour le moment, on a d'ailleurs… un peu trop de joueurs. Quand on veut créer un esprit de famille, il est important de respecter tout le monde. Mais quand vous faites une opposition à onze contre onze à l'entraînement et que vous devez dire à plusieurs joueurs de rester sur le côté, ce n'est pas un bon feeling. C'est pourquoi on doit faire les choses bien sur ce marché des transferts."
À choisir, le coach préfère-t-il d'abord dégraisser ou voir des recrues arriver ? "Les deux situations me préoccupent", répond Deila. "Mais je pense que cela va se régler. Le tout, c'est d'être honnête et de communiquer avec tout le monde."
Mais n’oublions pas qu’au Standard, tout a changé cet été. Le CEO (Pierre Locht) a changé et le directeur sportif (Fergal Harkin) aussi, même si celui-ci n’est pas encore arrivé. Il faudra encore quelques jours de patience.
"On communique bien avec Pierre mais je suis impatient que Fergal Harkin arrive et qu'on se pose autour d'une table", ne cache pas Ronny Deila. Ce sera le cas le 7 août.
En attendant, un deuxième challenge en dix jours attend le coach norvégien avec le déplacement à Genk de dimanche. "J'espère que cette fois, on pourra jouer plus longtemps à onze contre onze", sourit le T1 liégeois. "C'est un autre challenge que La Gantoise et on doit s'y préparer tout autant. La première période des Limbourgeois a été très impressionnante face au Club Bruges et on ne devra pas laisser autant d'espaces que les Brugeois. On sait aussi qu'on va jouer à l'extérieur, ce qui change un peu notre approche de la rencontre. On aura les mêmes idées que la semaine dernière mais on sait aussi qu'on va être mis sous pression dès l'entame de match et que le public va pousser. En gardant nos principes de base, on va devoir être un peu plus équilibrés, un peu plus sécurisants, surtout en début de rencontre. Mais si on parvient à développer notre jeu, on va poser des problèmes à cette équipe."
Ce qui permettrait de faire durer le parfum de changement qui règne actuellement.