Pays-Bas - Belgique : Thierry Henry avait tout préparé avec Martinez
L’adjoint, coach d’un soir, est resté debout, tout le temps, sans savoir quelle a été sa part des choix dans le coaching.
Publié le 26-09-2022 à 10h01 - Mis à jour le 26-09-2022 à 13h38
La dernière fois que Thierry Henry a occupé le poste d’entraîneur, en match, avant la rencontre aux Pays-Bas, remontait au 16 décembre 2020, avec Montréal. Un peu moins de deux ans plus tard, le technicien français a retrouvé la sensation de l’entraîneur principal, le temps d’un soir, en raison de la suspension de Roberto Martinez.
Henry est arrivé, pendant l’échauffement, en training, pas en costume, et ce n’était pas une coquetterie évidemment. Il voulait rester à sa place d’adjoint, sans occuper l’espace médiatique, sinon pour donner une interview, obligatoire, quelques minutes avant le match. Pour la conférence de presse de veille de match, et d’après-match, c’est bien Roberto Martinez qui a tenu son rôle. Une manière de rappeler que c’est bien l’Espagnol le patron, ce qui convient très bien à l’ancien attaquant.
Thierry Henry, consultant pour Prime Video, sur le championnat français, connaît trop bien l’exercice de l’interview, et tant aux micros de RTL-TVI que de VTM, avant le match, il a présenté un discours identique, sans sortir de la ligne collective, expédiant l’exercice sans trop en faire. "On a envisagé tous les scénarios possibles avec le coach avant le match, et je peux compter sur un staff extraordinaire."
La composition d’équipe, avec la titularisation d’Onana ? "On a décidé d’aligner la meilleure équipe, surtout le coach."
Pendant l’échauffement, l’ancien Bleu a passé la trentaine de minutes avec Thomas Vermaelen et Anthony Barry, sur le terrain, quand Roberto Martinez se tient toujours à distance, près du banc. Juste avant la rencontre, Henry a encore tapé dans la main de chacun des membres du staff et a reçu un bisou, sur le crâne, d’Inaki Vergara, l’entraîneur des gardiens. Une manière de souhaiter bonne chance pour ce qui était le 50e match de coach Henry.
Très vite, dès le début de la rencontre, l’adjoint s’est tenu debout, dans son rectangle, sans s’asseoir une seule fois, sinon pour revoir une phase arrêtée, ou laisser Barry donner des consignes. Avant la rencontre, Thierry Henry avait dit, au sujet des changements en cours de match : "On a envisagé toutes les situations possibles, pour savoir comment réagir."
Les montées, au repos, de De Ketelaere et Carrasco, à la place de Batshuayi et Meunier, étaient-elles préparées à l’avance ? Ou le fruit d’une réflexion en cours de première période ? Il n’y a eu aucun contact, a priori, entre Martinez et son staff pendant la rencontre. Henry, lui, a beaucoup communiqué avec Barry, mais la Belgique n’a jamais trouvé l’ouverture.