Les Mauves restent positifs malgré la crise: "On peut surprendre contre West Ham"
Felice Mazzù et Jan Vertonghen lancent des messages positifs malgré la crise.
Publié le 06-10-2022 à 07h52 - Mis à jour le 06-10-2022 à 07h54
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Cinq ans et demi après le 1-1 contre Manchester United - la dernière grande soirée européenne contre une grosse pointure du football européen -, Anderlecht accueille un autre monstre du football anglais. Certes, West Ham n’a pas le palmarès de United, mais son stade et son budget sont parmi les plus grands au monde.
Sur papier, West Ham est hors catégorie dans le groupe B de la Conference League, et cela malgré sa 15e place actuelle en Premier League. Mais vu la crise qui règne à Anderlecht à la suite du 4 sur 18 en Jupiler Pro League, les Bruxellois ne peuvent pas se permettre de passer à côté de leur rendez-vous.
Si on peut en croire Felice Mazzù et Jan Vertonghen (qui a un bilan de 5 victoires, 2 nuls et 2 défaites avec Tottenham contre West Ham), les joueurs sont prêts. "On attend ce déclic qui pourrait nous permettre de prendre un nouvel élan, dit un Felice Mazzù tout sauf abattu. Mon groupe est capable de surprendre en faisant de bonnes choses contre un adversaire comme West Ham. Même si notre adversaire a transféré pour plus de 150 millions. Et même si beaucoup de gens ne croient pas en nous."
Bons aux entraînements
Cette dernière phrase, Mazzù a tenu à la préciser. "Je parle du match contre West Ham. Les critiques en général ? Du moment qu'on ne joue pas l'homme, je les accepte."
Les critiques, elles viennent de l'extérieur. Pas de la direction, ni des joueurs. Le groupe soutient encore son entraîneur. "C'est correct, sauf que vous pouvez supprimer le mot 'encore' de votre phrase précédente. Sinon, cela pourrait dire que le soutien ne va pas perdurer. Or, moi, j'ai envie que cela perdure. J'essaie d'être le plus honnête avec mon groupe. Après, la vie est ce qu'elle est. On verra pour le futur."
Comme preuve du soutien à Mazzù, Anderlecht avait mis Jan Vertonghen à ses côtés à la conférence de presse. Avec son expérience, le Diable rouge est évidemment parvenu à faire passer plusieurs messages positifs. "Notre défaite contre Charleroi ? Elle n'était pas comparable à nos autres matchs perdus. Cette fois, nous avons eu des occasions et il n'y avait pas de manque de combativité. Je sens vraiment que le groupe est en progression. On était très affûtés aux entraînements."
Mazzù n'est donc pas remis en question au sein du groupe. "On a le sentiment d'être un groupe soudé, confie le défenseur. J'ai l'impression qu'on peut réaliser de belles choses avec ce staff et ces joueurs."
Frustrés par Bruges ?
Le public, lui, risque de se retourner contre l'équipe si elle passe une nouvelle fois à travers. "En Coupe d'Europe, je crois qu'il sera plus clément, explique Vertonghen. Surtout vu la taille de l'adversaire. Je comprends qu'ils veulent voir le grand Anderlecht du passé. Mais ce n'est pas du jour au lendemain qu'on peut y parvenir."
À 100 kilomètres d'Anderlecht, le grand rival a donné le bon exemple. "Bien sûr que dans le vestiaire, on a parlé du 2-0 du Club Bruges contre l'Atlético, avoue le Diable. Je ne suis pas supporter de Bruges, mais c'est une bonne chose pour le football belge. Mais je peux comprendre que c'est frustrant pour nos supporters…"