Avec ce niveau, les Red Flames ne verront jamais un Mondial
La Belgique doit désormais prier pour organiser l’édition 2027 pour enfin disputer un championnat du monde.
Publié le 07-10-2022 à 07h46
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Évidemment, les Red Flames pouvaient avancer des circonstances atténuantes pour ce premier tour des barrages. Mais même avec les absences de De Caigny et de Vanhaevermaet au coup d’envoi, qui manquaient de rythme (n’ayant pas encore joué un match à Hoffenheim et à Reading respectivement), se faire éliminer de la course à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande par le Portugal reste une contre-performance. Mais aussi un coup d’arrêt après un très bel Euro.
On voulait voir une meilleure efficacité offensive vu les carences devant le but adverse ces dernières sorties et avec la titularisation de Van Kerkhoven, le changement aurait dû payer… Si on avait eu une Norton dans les rangs noir-jaune-rouge et une animation offensive permettant de trouver l’attaquante. Et avec une première mi-temps complètement ratée au milieu de terrain, la Belgique ne pouvait pas espérer plus.
La faute non pas forcément à une attaquante qui ne marque pas cette fois, puisque les vraies occasions belges n’ont pas été légion, mais bien à l’absence d’une vraie plaque tournante au milieu de terrain. Missipo et Biesmans, au four et au moulin face aux Lusitaniennes techniques et rapides, n’ont jamais réussi à trouver les quatre joueuses offensives avec qui l’écart sur le terrain était trop grand pour espérer amener du danger autrement que par des contres. La montée au jeu de Delacauw en deuxième période a permis à Wullaert de jouer un peu plus haut, ce qui aurait pu être payant si la capitaine n’avait pas été très légèrement hors jeu à la 72e.
On ne parlera pas de "off day" total évidemment, mais il va falloir réussir à relever le niveau tactique. Le prochain match à enjeu aura lieu en septembre 2023 et les qualifications pour l’Euro 2025 toujours pas attribué. En attendant, le rêve de Mondial passe maintenant par l’édition 2027 que la Belgique espère organiser avec les Pays-Bas et l’Allemagne.
Amber Tysiak, bis repetita
La roue peut très vite tourner dans la carrière d’un sportif. Amber Tysiak le vit en ce moment. Meilleure défenseuse belge il y a un an, indéboulonnable pendant de longs mois, la jeune joueuse d’OHL connaît une période très compliquée depuis quelques mois. Après sa blessure aux adducteurs au début de l’année, celle qui est aussi prof à côté du foot a vu sa comparse louvaniste, Sari Kees, lui chiper sa place en défense centrale mais en plus, Tysiak ne montre pas forcément des signes rassurants. Son exclusion ce jeudi à Vizela après une faute qui a amené un coup franc, lequel est détourné en corner par Evrard, le corner repris victorieusement par Pinto à la 89e, est quasiment une copie conforme du match contre la France à l’Euro. Elle avait aussi remplacé De Neve, avait été coupable d’une faute (de main) dans la foulée et exclue sur le coup. Même si le penalty avait été stoppé en Angleterre.