Clasico: le ballon d’or d’un côté, le ballon dort de l’autre
Les erreurs défensives des Blaugranas ont une nouvelle fois coûté cher face à la précision de Benzema and Co.
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Publié le 17-10-2022 à 12h11
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Quand son trio offensif galère, toute l’équipe patine. Quand ses défenseurs se trouent, tout le monde passe au travers. Déjà énormément critiquée pour son match contre l’Inter Milan mercredi (3-3), l’arrière-garde du FC Barcelone peut à nouveau être pointée du doigt dans ce Clasico au Santiago Barnabéu. Alors que la maîtrise des anciens combinée à la fougue des jeunes a encore fait des étincelles au Real, qui reprend la tête de la Liga.
"Cette fois, j'ai essayé de ne pas inventer et de remettre leurs joueurs à leur place", a ironisé Carlo Ancelotti, qui s'était planté tactiquement en mars dernier lorsque le Barça était venu s'imposer à Madrid (0-4). "Le début était bon, on a pris de l'avance assez tôt et on a bien maîtrisé ensuite."
Sur le 1-0, la classe de Toni Kroos (32 ans) puis la vitesse de Vinicius Jr (22) mettent Sergi Roberto et Éric Garcia dans le vent pour permettre au Karim Benzema (34) de conclure (12e). C’est ensuite toute la défense qui se perd face à la vitesse d’exécution de Vinicius et Tchouaméni (22 ans) avant la frappe magistrale de Valverde (24) qui fait 2-0 (35e). Alors que le 3-1 provient d’un penalty concédé par Éric Garcia, dépassé par Rodrygo qui se fait justice lui-même (90e+1).
"Ce sont des erreurs qu'on n'aurait pas dû faire", peste Xavi. "Cela m'inquiète que nous n'ayons pas été à notre niveau de jeu. Le premier but ne peut pas arriver. On a été très bons en championnat mais il faut améliorer notre force, notre agressivité… on avait parlé du fait qu'il fallait arrêter les contres et sur le premier but ils nous ont pris de vitesse. Nous sommes dans une dynamique qui ne nous convient pas et nous devons la changer dès le prochain match."
À côté de cela, Eder Militão a dominé Lewandowski, Luka Modric a rayonné dans l’entrejeu et Benzema aurait inscrit un splendide deuxième but sans une petite position de hors-jeu. Pendant que Pedri, Lewandowski, Raphinha et Dembélé sont passés à côté de leur sujet. La seule éclaircie catalane est venue du banc, avec Ansu Fati et Ferran Torres, à la construction et à la finition de la réduction du score (83e).
Bref, il y avait une petite classe d’écart entre cette équipe barcelonaise en reconstruction et l’autre qui continue d’avancer sur des fondations solides grâce à ses futurs candidats au Ballon d’or (Vinicius Jr, Rodrygo, Tchouaméni, Valverde…), son Ballon d’or 2018 (Modric) et son plus que probable Ballon d’or 2022 (Benzema).
"On sait tous ce qui va se passer avec le Ballon d'or ce lundi soir et on est très content pour Karim", s'est d'ailleurs réjoui à l'avance son coéquipier Luka Modric. "Il le mérite pour tout ce qu'il a fait et continue de faire."
Sans Courtois… ni Hazard
Lui est plutôt candidat aux places d’honneur du classement du Ballon d’or qui sera décerné ce lundi soir au théâtre du Châtelet, à Paris. Non remis de ses douleurs au nerf sciatique même s’il a repris les entraînements, Thibaut Courtois était absent de ce Clasico. Il pourrait reprendre la compétition mercredi à Elche ou plutôt samedi contre le FC Séville.
Eden Hazard était quant à lui sur le banc, mais sans pouvoir jouer. Carlo Ancelotti a privilégié les montées de Rodrygo et Asensio. Le Brainois n’a toujours pas disputé la moindre minute dans un Clasico en match officiel depuis son arrivée en 2019…