"Le moment de fermer notre bouche", "Pas d'autre arme que Mbappé": le PSG au bord de la crise de nerf avant le Bayern Munich !
Un vent de panique souffle sur le Camp des Loges et le PSG.
Publié le 09-02-2023 à 13h26
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Une panne sèche bien malvenue. Comme chaque année ou presque, le PSG est en plein doute à l'approche du huitième de finale contre le Bayern Munich.
Habituellement, c'est Neymar qui se blesse à l'approche de ce rendez-vous fatidique. Sauf que cette fois-ci, c'est Mbappé qui est absent à cause de ses ischios. Et cela change tout pour les Franciliens. Du moins, c'est l'avis de Daniel Riolo qui n'a pas mâché ses mots après la déroute. "Tout le monde a dû penser à un moment que si Mbappé avait été là, il y a quelques espaces qui auraient été mieux exploités par les Parisiens", explique l'éditorialiste sur RMC. "On sait que c'est l'arme du PSG et il n'y en a pas d'autres dans ce club, il n'y a que Mbappé. On se tue à le répéter et les gens ne veulent pas toujours l'entendre mais il n'y a que lui."
A eux deux, Messi et Neymar comptabilisent... 62 actions décisives cette saison (Messi = 15 buts, 14 assists / Neymar = 17 buts, 16 assists). Pour autant, Riolo estime que le PSG ne peut pas gagner juste avec les deux stars. "Ils sont cramés", tranche-t-il. "Ils sont capables de fulgurances mais il n'y a plus rien en eux. Il n'y a plus le très haut niveau. Je me souviens des soirées où je disais qu'il n'y avait pas un Marseillais capable de s'asseoir sur le banc du PSG. Combien de fois j'ai pu dire cela? Cela agaçait les Marseillais qui disaient que j'exagérais alors qu'il y avait Payet. Ce mercredi, il n'y a pas un Parisien titulaire dans l'équipe de l'OM."
"Les joueurs sont accablés"
Après la rencontre, Marquinhos est apparu en zone mixte pour évoquer la fin de la rencontre. Une chose est certaine: cette défaite va faire beaucoup de mal. "Il nous a manqué des choses, c’est le moment de fermer notre bouche" a-t-il expliqué aux micros de BeIn Sports. "On sait qu’on doit s'améliorer si on veut faire de bonnes choses cette saison. Un titre qui s’en va, ça fait mal. On est dégoûtés."
Même son de cloche de la part de Christophe Galtier, l'entraîneur du PSG, qui avoue que l'équipe n'est pas là où elle veut être. "La Coupe de France était un de nos objectifs. On est battus par une belle équipe de Marseille. C’est une période difficile."
Défait par Igor Tudor, l'entraîneur né à Marseille ne semble pas trouver les ressources pour relancer un groupe qui peine en 2023. Avec l'élimination à l'OM, il s'agit déjà de la troisième défaite depuis cette nouvelle année civile. Au-delà de ces défaites, c'est surtout la manière qui inquiète. "On n’a vraiment pas eu assez de situations en seconde période, on doit être plus dangereux", a concédé Galtier. "Les joueurs sont déçus, accablés. Ce n’est pas le moment de parler à chaud, il faut continuer à travailler, se concentrer sur nous-mêmes."
Incroyablement stéréotypé dans le jeu avec 59% de possession de balle, le PSG ne s'est presque pas montré dangereux en seconde période. La faute à un Messi peu inspiré et à un Neymar peu concerné par le sujet en seconde mi-temps. D'autant plus que sur le banc, Galtier ne dispose pas d'armes suffisantes. Carlos Soler et Hugo Ekitike paraissent, par exemple, trop courts pour ce niveau d'exigence. Tandis que le jeune Warren-Emery a beaucoup de talent, mais on ne peut pas lui demander de porter l'équipe à seulement 16 ans.
La peur s'installe donc au sein du vestiaire parisien. D'autant plus que la semaine s'annonce cruciale. Le PSG affronte Monaco ce week-end avant de jouer sa saison face au Bayern Munich. Autre mauvaise nouvelle: Paris ne devrait pas retrouver la fusée de Bondy pour le match aller mardi prochain. A tous les étages, le stress est palpable. Une nouvelle désillusion contre l'ogre bavarois pourrait avoir de grosses conséquences pour le club de la capitale. A court comme à moyen terme.