Deila croit dur comme fer au top 4 pour le Standard : “Je sens qu’on peut battre l’Union et Anderlecht”
Ambitieux et confiant, le coach des Rouches ne cache plus son ambition de jouer les Champions Playoffs.
Publié le 11-02-2023 à 10h04
Ceux qui ont vu le dernier INSIDE, ce format vidéo de Standard TV qui nous plonge dans le vestiaire du Standard, l’ont remarqué : Ronny Deila a souvent eu le mot “top 4” à la bouche, au moment de faire son briefing d’avant-match, samedi dernier au Cercle. Le quatre sur six réalisé par le Standard grâce à sa victoire face à Eupen (3-1) puis le partage au stade Jan Breydel (1-1) a totalement effacé la déception de la défaite à l’Antwerp (4-1) dans l’esprit du coach norvégien. Il a retrouvé de la confiance et de l’espoir. Cela se voit dans son comportement et dans ses paroles.
”En ce moment, toute l’équipe défend bien, avec organisation et discipline, explique-t-il. Nos positionnements sont meilleurs à chaque match. Offensivement, nous pouvons être encore plus précis, plus directs mais nous sommes sur la bonne voie. Nous avons de plus en plus de joueurs présents dans le rectangle adverse. C’est comme cela qu’on se crée des occasions et qu’on marque des buts.”
"J'aurais signé des deux mains pour être à cette position en février."
Cette progression permet d’être installé aux portes du top 4 après 24 journées. Inattendu au vu du “trou noir” (dixit Deila) que le Standard a traversé la saison passée. Mais on est passé du jour à la nuit. “En début de saison, j’aurais signé des deux mains pour être à notre position le 10 février, explique le T1 rouche. Malgré les obstacles que nous avons connus, nous sommes sur le bon chemin. Depuis le début de la saison, nous avons une image dans la tête, comme une peinture, qui représente ce que nous voulons transmettre et j’ai l’impression qu’elle est devenue claire pour tout le monde. Je vois du positif partout, à l’intérieur du club mais aussi autour. Joueurs, staffs, direction, supporters. Tout le monde tire dans le même sens. On n’est pas encore là où on veut être et on doit encore travailler. Mais on avance.”
"Je sens qu'on aura des opportunités de gagner chaque match."
À tel point que le top 4 devient, petit à petit, un objectif réaliste, même si le top 8 reste la priorité. “Tant qu’il y a des chances de le faire, on a le droit de rêver. On doit croire en nous. Mais on doit aussi se mettre en tête qu’on peut aussi finir la phase classique à la 10e place si on se relâche. Il reste beaucoup de matchs mais je sens, au fond de moi, qu’on peut gagner chacun d’entre eux. Même contre l’Union. Même contre Anderlecht. Je sens qu’on aura des opportunités de gagner lors de chaque rencontre et c’est un super sentiment. Mais ces victoires passent par la constance dans les performances. On doit être obsédés par la victoire, à tout moment, pour être dans le top 4.” Et la victoire devra être là dès ce dimanche face à Courtrai.