Pour le vrai spectacle, on attendra le match retour entre Milan et Tottenham
Avec Saelemaekers et De Ketelaere (entré à la 77e), les Rossoneri prennent une option.
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Publié le 15-02-2023 à 10h43
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Avec ce résultat à domicile, les Rossoneri peuvent avoir le sourire. Mais ils pourraient aussi nourrir le regret de ne pas avoir profité davantage de leur énorme défense pour aller à Londres le mois prochain avec un meilleur avantage. On pense en particulier à la grosse occasion de Charles De Ketelaere, quelques secondes après sa montée au jeu (78e).
À défaut de faire le break, le Belge a tout de même apporté sa fraîcheur pour permettre à son équipe de surtout passer la fin de match en zone offensive et éviter l’égalisation de Tottenham, qui n’aura finalement apporté que très rarement le danger.
C’est la rapide ouverture du score milanaise qui a dicté le tempo de l’ensemble d’une partie très engagée. Après que Brahim Diaz ait conclu, en deux temps, un gros travail de Théo Hernandez (7e : 1-0), les occasions se sont en effet raréfiées pour laisser place à un jeu haché par de nombreuses fautes (39 au total), à défaut de voir Tottenham réagir suffisamment.
La possession est toujours restée légèrement en faveur des Rossoneri, mais les Spurs ont tout de même sorti la tête de l’eau juste avant la pause avec deux opportunités de Son et Kane. Sur la première, il a d’ailleurs fallu une intervention in extremis d’Alexis Saelemaekers dans le grand rectangle pour empêcher le 1-1 (42e).
On pensait que la seconde période reprendrait avec de meilleures intentions. Rafael Leão a bien tenté quelques accélérations pour les Milanais pendant que les Spurs ont misé sur quelques coups de pied arrêtés. Tous repoussés par les excellents Kjaer, Thiaw, Kalulu ou Krunic.
Mais les longues interruptions successives pour soigner Tonali puis Tatarusanu ont ensuite eu le don d’encore casser le rythme. Alors que Tottenham et son entrejeu bricolé n’ont pas été capables d’imposer leur jeu. À cause des absences de Bissouma (pied), Bentacur (genoux), Sessegnon (ischios) et Höjbjerg (suspendu), Antonio Conte n’avait en effet d’autre choix que d’aligner les inexpérimentés Oliver Skipp (22 ans) et Pape Sarr (20) qui ne totalisent ensemble que 320 minutes de jeu en Premier League cette saison.
Finalement, c’est même le Milan AC qui a pris l’ascendant en fin de rencontre. En partie grâce à la montée intéressante de Charles De Ketelaere, malgré sa tête passée à côté (78e). Il faudra donc attendre le 8 mars et le match retour à Londres pour savoir qui de Stefano Pioli ou d’Antonio Conte, les deux entraîneurs vainqueurs des deux derniers Scudetto, respectivement avec l’Inter (2021) et le Milan AC (2022), filera en quart.