L’Arnold Clark Cup pour les Red Flames avec la Ligue des nations en ligne de mire
Un an après avoir gagné la Pinatar Cup, les Red Flames disputent un tournoi plus prestigieux, l’Arnold Clark Cup.
Publié le 16-02-2023 à 10h25
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Pas qualifiée pour la Coupe du monde 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande disputée cet été, la Belgique devra attendre septembre pour avoir un vrai match à enjeux à se mettre sous les dents. D’ici là, elle se contentera d’amicaux.
Avant la Slovénie en avril, à Louvain, les Red Flames ont atterri en Angleterre mardi pour y disputer la deuxième édition de l’Arnold Clark Cup où elles affronteront l’Italie ce jeudi, la Corée du Sud dimanche et l’Angleterre mercredi. Soit trois nations qualifiées pour la Coupe du monde face à qui la Belgique se présente en excellente sparring-partner après son Euro plus que réussi.
”J’espère que les adversaires pensent la même chose”, rigole Ives Serneels. “Sérieusement, quand l’invitation est arrivée, il était clair qu’on devait répondre positivement alors que la Pinatar Cup et la Cyprus Cup se présentaient aussi à nous. Ce tournoi n’est pas dénué d’enjeux, car nous devons préparer la Ligue des nations. Le plus important est de voir l’évolution du groupe et d’être prêts pour septembre, car nous allons jouer six matchs en quelques mois et nous devons, à l’avenir, être plus compétitifs face à des adversaires du top. Un tournoi comme celui-ci peut nous aider.”
Si la Belgique avait remporté la Pinatar Cup en 2022, l’objectif est différent. D’autant plus vu les adversaires et les stades. Les Belges vont jouer surtout dans des enceintes bien connues du foot anglais et où les tickets sont déjà bien vendus. On parle notamment de 27 000 places pour le match face aux championnes d’Europe. “C’est aussi une expérience incroyable pour nos joueuses notamment les jeunes comme Welma. C’est leur fournir des raisons de travailler et de bosser encore plus.”
Dans une semaine, ce sera d’ailleurs à Bristol que les Belges joueront, un beau souvenir pour Julie Biesmans qui y a joué de 2017 à 2019 avant de filer au PSV. “C’est une période importante de ma carrière. Sans ça, je n’aurais pas été la joueuse que je suis”, sourit-elle. “Ce sera chouette de retourner là-bas, mais c’est surtout une fierté, pour ce tournoi, d’avoir été invitées. Ça montre que notre Euro a été une réussite.”
Les Belges entameront le tournoi par l’Italie, une nation que les Flames avaient battue à l’Euro pour filer en quarts de finale. “Quand j’ai revu mon homologue italien, il n’avait pas oublié ce match, il était encore un peu fâché”, sourit Serneels. “Mais je ne sais pas s’il faut parler de ce match comme une revanche.”
Le programme
- Jeudi : Italie – Belgique 17 h 45
- Dimanche : Belgique – Corée du Sud 19 h 15
- Mercredi : Angleterre – Belgique 20 h 45
*Les matchs sont à voir sur Auvio. Angleterre-Belgique pourrait être diffusé sur Tipik.
Le onze probable
- Evrard, Cayman, Kees, De Neve, Philtjens, Vanhaevermaet, Biesmans, Dhont, De Caigny, Wullaert, Eurlings. (Lemey, Bastiaen, Colson, Meersman, Deloose, Vangheluwe, Wijnants, Ampoorter, Delacauw, Detruyer, Missipo, Fon, Janssens, Van Kerkhoven.)
- Blom a dû déclarer forfait après avoir été victime d’un violent choc avec la gardienne du Real Madrid en championnat le week-end passé. Pour cette première sortie de l’année, face à un adversaire de niveau, le staff devrait mettre une équipe type avant de faire tourner contre la Corée du Sud.