"Le joueur le plus paresseux que j’ai vu de ma vie" : les révélations d’un ancien joueur de Chelsea sur Eden Hazard (VIDÉO)
John Obi Mikel a côtoyé l’ancien capitaine des Diables rouges durant de nombreuses années.
Publié le 17-02-2023 à 12h14 - Mis à jour le 17-02-2023 à 12h18
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John Obi Mikel a passé près de onze ans à Chelsea et a vu défiler de nombreux joueurs. Parmi eux, un certain Eden Hazard. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ancien capitaine des Diables rouges a marqué le Nigérian pour son comportement à l’entraînement.
”J’ai compris à quel point l’entraînement était important pour les joueurs de Chelsea seulement lorsque je suis arrivé à Chelsea”, a-t-il débuté à la radio, “la manière de jouer durant les rencontres était la même qu’à l’entraînement. Tacles appuyés, bagarres… il y avait souvent des coups parce que tout le monde voulait faire partie du onze de base le week-end. Il n’y avait pas de place pour : “Oh aujourd’hui, je n’ai pas envie de m’entraîner.”
Après cette explication, Mikel est revenu sur ses propos pour y apporter une petite nuance : “Le seul joueur qui n’aimait pas s’entraîner et qui vivait bien avec, c’était Eden Hazard”, a rigolé le milieu de terrain, “il ne s’entraînait jamais ! Il est le footballeur le plus paresseux que j’ai vu de ma vie. Mais le week-end, il était toujours là, et il était homme du match. À Chelsea, il pouvait rester pendant 20 minutes à manger un pudding le soir avant une rencontre. Il aime beaucoup manger. Mais après, il allait dormir et se levait le lendemain avant de faire un grand match l’après-midi.”
Si Mikel en rigole maintenant, le comportement d’Eden Hazard n’était pas toujours du goût de ses équipiers, car Chelsea le laissait faire tout ce qu’il voulait : “Il pouvait faire tout ce qu’il voulait. Quand on commençait, il était toujours là. À sa place. Et alors, il demandait : “Tu veux me donner la balle ?”, alors que nous pensions : “Non, nous n’allons pas te donner la balle parce que nous sommes en train de courir”, et puis après il traînait dans un coin à faire des bêtises avec tout le monde. Mais le week-end, il brillait toujours.”