L'autre regard : trop de foot tue le foot, mais à qui profite le crime ?
Un autre regard signé Miguel Tasso.
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Publié le 23-03-2023 à 13h58
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Il faut se lever aux aurores pour rester à la page du calendrier du foot international au niveau des sélections. La phase finale du Mondial s’est déroulée en novembre-décembre 2022, en lieu et place de juin-juillet, la Fifa ayant découvert qu’il faisait un peu chaud, en été, pour programmer des matchs au Qatar. Soit. Du coup, tous les agendas classiques ont été chamboulés. La phase préliminaire de l’Euro 2024 commence à peine cette semaine et elle se prolongera, au pas de charge, jusqu’en novembre de l’année prochaine. Avec, toutefois, une pause en juin pour permettre à la phase finale de la Ligue des Nations de se disputer aux Pays-Bas. Vous suivez toujours ? Tant mieux.
Car, après la phase finale de l’Euro en Allemagne, tout recommence. La Ligue des nations, toujours elle. Mais aussi la phase éliminatoire du Mondial 2026 qui aura lieu conjointement au Mexique, aux États-Unis et au Canada, et qui réunira – ô bonheur – la bagatelle de 48 équipes. C’est dire s’il faudra être mauvais pour ne pas être du voyage au Canada, au Mexique et aux États-Unis ! En attendant, l’overdose guette : en l’espace d’un mois, ce seront 104 matchs qui seront au programme. Avec, en prime, pour les téléspectateurs européens, des rencontres au beau milieu de la nuit, comme pour Mexico 1986.
Trop de foot tue le foot ? La Fifa, qui devrait pulvériser le record des recettes avec 11 milliards de dollars attendus, ne partage sans doute pas cet avis…