L'autre regard: quand Leicester imite Parme, La Corogne ou Kaiserslautern
Un autre regard signé Miguel Tasso.
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Publié le 12-05-2023 à 11h22 - Mis à jour le 12-05-2023 à 11h23
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En foot, comme dans la vie, les vérités d’un jour ne sont pas celles du lendemain. L’exemple de Leicester est là pour le rappeler. Nul n’a oublié la fabuleuse épopée de l’équipe de Claudio Ranieri, lauréate de la Premier League en 2016. Il s’agissait d’un exploit phénoménal pour un club qui ne faisait absolument pas partie des favoris pour le titre et était même coté à 6 000 contre un chez les bookmakers en début de saison. Ce fut l’une des plus grandes surprises de l’histoire du football. Aujourd’hui, sept ans plus tard, les Foxes de Faes, Castagne, Tielemans et Praet occupent la dix-septième place du championnat anglais et sont virtuellement relégués. Grandeur et décadence. Et s’il devait valser en deuxième division, l’ex-club de Gary Lineker se retrouverait carrément en danger financièrement.
Leicester n’est pas le premier géant à tomber de haut. L’exemple de Nottingham Forest, passé d’un sacre en Ligue des champions à la D3 en l’espace de vingt ans, est là pour le rappeler. Sans remonter aux calendes grecques, Parme en Italie, La Corogne en Espagne ou Kaiserslautern en Allemagne ont aussi vécu de véritables chutes aux enfers, souvent suite à de mauvaises gestions sportives et économiques. Dans le même temps, on sait que les grandes équipes ne meurent jamais. En Angleterre, il suffit parfois de l’arrivée d’un riche actionnaire pour modifier le cours d’une histoire. Demandez-le à Manchester City qui militait encore en D2 en 2002…