Pascale Van Damme, la nouvelle présidente de l’Union belge, définit sa stratégie : “Je veux qu’on travaille en équipe”
La nouvelle présidente de l’Union belge Pascale Van Damme a tracé les lignes de son prochain mandat (jusqu’en juin 2024). Avec le travail d’équipe en valeur cardinale. Mais Union belge et esprit d’équipe ne font pas toujours bon ménage…
- Publié le 31-05-2023 à 17h35
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C’est la limite de l’exercice, mais c’est un passage obligé. Mercredi matin, la nouvelle présidente de l’Union belge, Pascale Van Damme, s’est présentée à la presse, en compagnie de Manu Leroy, CEO intérimaire. Le discours était basé sur quelques piliers : positivité, solidarité, passion et fierté. Pas un mot plus haut que l’autre.
La première femme présidente de la fédération avait pour but de rassembler, en ces temps mouvementés pour la fédération, qui a vu partir son CEO, Peter Bossaert, et son président, Peter Van den Bulck. “Regardons vers l’avant”, a souvent été répété lors des quarante-cinq minutes qu’a duré la conférence de presse.
”Je veux être une facilitatrice”
Arrivée comme administratrice indépendante à l’Union belge en juin 2021, Pascale Van Damme (54 ans) a pu voir comment fonctionnait l’Union belge. Dans un rôle non-exécutif, son rôle de présidente sera de rallier tous les départements vers un même but, et ce n’est pas toujours le plus simple au sein d’une fédération où les intérêts ne sont pas toujours communs, entre les professionnels et les amateurs, et parfois même entre les professionnels ou les amateurs eux-mêmes…
”Je veux être une facilitatrice, explique-t-elle. Je peux avoir un style direct, et on ne sortira pas d’une pièce tant qu’on n’aura pas un accord, parfois, mais je veux qu’on trouve des solutions ensemble.” Tournée vers la communication positive, et peu intéressée à l’idée de parler du passé, et de son prédécesseur Paul Van den Bulck, Pascale Van Damme utilise une image pour expliquer son rôle : “Je serai un peu la coach de l’équipe.”
Mais elle laissera le comité de direction et son futur CEO travailler sereinement au quotidien, assure-t-elle, sur les différents chantiers à venir : sportif (équipes nationales, arbitrage), administratif (gestion des finances, digitalisation) et sociétal (lutte contre le racisme). C’étaient les plus gros reproches formulés à Peter Bossaert et Paul Van den Bulck : le premier la jouait parfois trop solo, aux yeux de certains ; le deuxième, président non-exécutif aussi, avait un côté trop exécutif.
”On fera mieux avec moins”
Le conseil d’administration de l’Union belge a confié à Sven Jaecques et Benjamin Vasseur la tâche de réaliser un audit de la fédération, pour faire un état des lieux, et optimiser son fonctionnement. En coulisses, certains glissent que l’Union belge vit au-dessus de ses moyens, ce que Manu Leroy conteste : “Ce n’est pas vrai, la fédération est saine, assure le CEO intérimaire. Grâce à nos contrats de sponsoring, on a des réserves malgré les crises qu’on a connues (covid et énergie) ou l’augmentation des coûts. La fédération est toujours bénéficiaire.”
Pascale Van Damme attend de voir les chiffres de l’audit, pour se faire une idée objective de la situation. Elle ajoute toutefois : “On peut toujours faire plus avec moins”, puis reformule : “On peut toujours faire mieux avec moins.”
Un CEO d’ici à la fin de l’année
Une société de recrutement va être mandatée prochainement par le conseil d’administration de l’Union belge pour trouver un nouveau CEO. Si des candidatures spontanées ont déjà été envoyées, la procédure prendra du temps, les candidats éventuels seront rencontrés l’été prochain au mieux, une désignation n’interviendra qu’en fin d’année.