”L’une des pires recrues”, “la signature du jamais vu”, “il ne manquera à personne”: la presse espagnole évoque le départ d’Eden Hazard
Le Real Madrid a résilié le contrat du Belge alors qu’il lui restait encore une année à prester.
- Publié le 04-06-2023 à 14h45
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Eden Hazard et le Real Madrid, c’est terminé ! Après quatre années cauchemardesques au Santiago Bernabeu, le Brainois et son club ont trouvé un accord pour mettre un terme au contrat qui le liait encore jusqu’en 2024 au Real.
L’officialisation de ce départ, annoncé depuis quelques jours par la presse espagnole, a été largement commentée par les médias ibériques ce dimanche. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que notre compatriote n’est pas épargné. Pour Marca, Eden Hazard “a pulvérisé le classement des pires recrues de l’histoire” de la Maison Blanche, devançant désormais “des joueurs comme Prosinecki, Kaká, Owen, Woodgate ou encore Robben”.
”Il ne manquera à personne à Madrid”, a précisé le journaliste Miguel Angel Lara dans son édito sur Marca, “il a mérité d’être qualifié de l’une des pires recrues de l’histoire du club.”
Le journal espagnol a ensuite listé les chiffres “dramatiques” du Diable depuis son arrivée au Real Madrid. Le Brainois “repart ainsi avec 34,7 % des matchs disputés par Madrid, soit 76 sur 291”.
”Il avait l’air si heureux dans son Eden privé”
”Hazard est arrivé totalement hors de forme, il n’a fait ses débuts officiels en Liga qu’au mois de septembre”, inscrivant son premier but contre Grenade un mois plus tard se rappelle également le journal, “mais le 26 novembre a changé sa vie. Le coup de pied de Meunier l’a achevé.”
Le journaliste Tomás Roncero a été encore plus loin dans le journal AS en écrivant que “mes amis, tous fidèles à la religion blanche, ont célébré cette bonne nouvelle (le départ d’Eden Hazard, NdlR) comme s’il s’agissait de la signature de Kane, Havertz ou Bellingham. Il avait l’air si heureux dans son Eden privé, profitant de sa vie confortable à Madrid et remportant des titres comme des beignets à Madrid malgré sa contribution presque nulle à ceux-ci…”
”Convaincre Hazard qu’il doit faire ses valises et quitter ce confort est un sacré succès de la part des dirigeants, qui font d’une pierre deux coups. Libérez une grande partie de la masse salariale et évitez à Ancelotti de devoir écarter jour après jour un joueur qui faisait partie du top 5 mondial”, ajoute As qui fait tout de même son mea culpa, “mais il faut être honnête et admettre que nous avons tous porté un toast à son arrivée, car il était un joueur de superlatifs à l’époque. Les blessures (son compatriote Meunier a ruiné sa carrière) et le surpoids ont eu raison de son talent.”
Avant de lâcher une dernière pique : “Personne ne vous attend à Madrid. Hazard sera toujours la signature du jamais vu”.
”Tout ce qui pouvait mal tourner, a mal tourné”
Le journal Sport met également en exergue la “ruine” qu’a constituée le transfert d’Hazard en 2019 en comparaison à ce qu’il a apporté. “Il est arrivé à l’été 2019 avec pour défi de combler le vide laissé par Cristiano Ronaldo, […] et Florentino lui a signé un salaire galactique […] mais la réalité, c’est qu’Hazard a passé plus de temps blessé et hors de forme qu’à briller sur le terrain. Au cours de ces quatre saisons, à aucun moment, il n’a pu justifier son salaire élevé.”
Même son de cloche pour le grand journal El País qui affirme que “tout ce qui pouvait mal tourner avec Eden Hazard au Real Madrid a mal tourné”. Un constat qui affecte grandement le journal madrilène : “tout le monde avait souhaité, comme presque jamais auparavant, que ça se passe bien. Mais non. Et la signature la plus chère de l’histoire du club, d’un gars qui depuis qu’il était enfant voulait jouer en blanc au Bernabéu, s’est terminée ce samedi, quatre ans après qu’elle a eu lieu, avec une froide déclaration de l’entité.”