Baiser de Rubiales : la fédération espagnole menace Hermoso de poursuites judiciaires

Dans un communiqué publié samedi, la RFEF a insisté sur le fait que Rubiales n'a pas menti quand il a déclaré la veille, lors d'une assemblée extraordinaire de la fédération, que le baiser était consenti et que Hermoso l'avait soulevé durant l'incident survenu à Sydney après la victoire de l'Espagne au Mondial féminin.

Le communiqué de la RFEF comprend quatre photos de l'incident qui doivent prouver, selon la fédération, que Rubiales n'a pas menti et qu'Hermoso l'a soulevé en l'air. La RFEF parle de "mensonges diffusés soit par une personne au nom de la joueuse, soit pas la joueuse elle-même" et annonce qu'elle "engagera les actions judiciaires correspondantes".

L'incident et le refus de Rubiales de démissionner ont provoqué une vague d'indignation. L'instance mondiale du football, la FIFA, a ouvert une procédure disciplinaire.

Les joueuses espagnoles ont annoncé, au travers d'un communiqué de FUTPRO, l'association des joueurs et joueuses professionnelles espagnols, qu'elles refusent de retourner en sélection tant que les dirigeants actuels seront maintenus. Le Conseil supérieur des sports (CSD) cherche à faire suspendre le président au moyen d'une plainte auprès du tribunal administratif du sport (TAD).

Le CSD a demandé au TAD de se réunir dès lundi et a déclaré que Rubiales pourrait être suspendu dès que le TAD accepterait la plainte et commencerait son enquête.

La vice-Première ministre espagnole Teresa Ribera a expliqué à l'agence Europa Press que le gouvernement fera tout son possible pour s'assurer que Rubiales quitte son poste ou soit démis de ses fonctions.