Être le premier joueur né au 21e siècle à fouler une pelouse de Pro League à 16 ans et 352 jours a rapidement fait de Nicolas Raskin la nouvelle star du football belge. Mais les critiques ont vite chassé les belles promesses. Tombé dans l’oubli, le Liégeois se voyait alors taxé d’arrogant, d’impatient comme de nombreux jeunes avant lui qui se sont vus trop beaux, trop tôt. Le garçon, bien que touché, n’a dit mot et a tracé sa route qui l’a ramené à son club de cœur, le Standard, où il éclate enfin au grand jour. Entretien.
Nicolas, on se trouve dans le vestiaire du Standard. Qu’avez-vous ressenti la première fois que vous y avez mis le pied ?
"C’était un rêve de gosse qui se réalisait. La première fois que je suis rentré ici, en tant que joueur professionnel du Standard, j’étais impressionné. J’écoutais, j’observais comment se comportaient les autres joueurs. Je voyais Mehdi, toujours ballon au pied comme Selim et d’autres qui écoutaient leur musique."
Qu’est-ce que le Standard représente à vos yeux ?