Il n’y a pas eu d’explosion de joie. Ce qui aurait été un peu déplacé vu le contenu de leur prestation. Simplement un grand, un immense soulagement proportionnel au sentiment de frousse que le FC Barcelone a su diffuser dans les esprits des Parisiens qui à l’arrivée ont été bousculés dans les grandes largeurs mais qui se retrouvent aussi libérés d’un poids après avoir enfin triomphé des Catalans.
Il ne fallait pas prononcer le mot "remontada" à Paris ces derniers temps mais cette menace a un temps plané sur la capitale française, ce qui en dit assez long sur un club encore lancé dans la construction de son identité. Et cette soirée va compter puisque les affrontements entre Parisiens et Barcelonais semblent condamnés à verser dans une forme d’irrationalité. Dans la schizophrénie aussi tant celui qui a marché sur l’autre à l’aller peut servir à son tour de paillasson au retour.