Premier bilan des premiers mois du jeune entraîneur du Sporting Anderlecht, avec du bon et du moins bon.
Cela fait 100 jours que Vincent Kompany a raccroché les crampons. C’était déjà dans une autre vie. Quand, le 17 août, il annonce mettre un terme avec effet immédiat à sa brillante carrière de défenseur, il provoque une double détonation : les Diables perdent un cadre et Frankie Vercauteren est mis à la porte. Des nouvelles reçues assez froidement par les supporters de l’équipe nationale et du RSCA mais Kompany assume : il veut devenir coach à temps complet avec les pleins pouvoirs. C’en est fini des doubles casquettes et des histoires de qui doit porter le chapeau.
En politique, on a l’habitude de voir les 100 premiers jours de pouvoir comme une période de grâce, entre l’observation et la transition mais sans les critiques. Kompany n’y a même pas eu droit. Ses 100 premières journées dans le costume du T1 n’auront pas toutes été belles. Ses premiers matchs non plus. Et pas seulement à cause d’un virus.
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