"Je me sens divinement bien"

> "Je me sens divinement bien. C'est fabuleux d'accomplir une performance comme celle-là dans son pays", commentait à chaud Nicolas Vanhootegem. " Ce dimanche, j'ai senti que jouer le par était suffisant. Mais j'ai quand même été chercher les birdies en fin de parcours, ce que je n'avais pas réussi à faire la semaine dernière à Toulouse."

H.F.
"Je me sens divinement bien"
©Alexis Haulot

"Je me sens divinement bien. C'est fabuleux d'accomplir une performance comme celle-là dans son pays", commentait à chaud Nicolas Vanhootegem. "Ce dimanche, j'ai senti que jouer le par était suffisant. Mais j'ai quand même été chercher les birdies en fin de parcours, ce que je n'avais pas réussi à faire la semaine dernière à Toulouse."

Après avoir reçu un magnifique trophée en Val St-Lambert, le Zoutois demanda encore une petite faveur au club-hôte waterlootois : celui de récupérer le... drapeau du dernier trou, sur le green où il avait pu lever les bras au ciel quelques minutes auparavant. "Pour parvenir à évoluer à un tel niveau, il faut parvenir à avoir un maximum d'images positives. Personnellement, j'en ai besoin...", nous confie-t-il, hilare. "Mon coach mental Robert Madrenas m'a aidé parfaitement à ce niveau ces derniers mois, en me permettant de mieux cerner mes objectifs. Mon amie, qui me suit sur les tournois, me permet aussi d'avoir cet esprit positif, tout comme mon caddy Jacques Delannoy, déjà présent lors de mon dernier succès, à l'Open de St-Omer en 2002."

Si l'aspect mental est très présent chez Vanhootegem, adepte du yoga, il n'en reste pas moins les deux pieds sur le fairway au moment d'aborder ses perspectives d'avenir. "Mon seul et unique objectif est de terminer dans le Top 10 final du Challenge Tour (il est désormais 4e, avec près de 37 000 € de prize-money en trois tournois, dont 20 800 lors de ce Telenet Trophy, NdlR) pour remonter sur l'European Tour. Je vais rester très lucide jusqu'à la fin de la saison, en faisant le boulot comme il faut pour gagner d'autres tournois."

Didier de Vooght, finalement 4e après avoir été leader à l'issue des deux premiers tours, ne se montrait quant à lui pas déçu, que du contraire !

"Je suis un homme heureux aujourd'hui, nous commentait-il. J'avais besoin d'un tel résultat pour me remettre dans le parcours. 2006 a en effet été une année très frustrante pour moi, avec beaucoup de cuts ratés d'un point. Mais j'ai continué à travailler, en compagnie de mon coach David Petrie, et cela finit par porter ses fruits sur un parcours que je connais depuis 20 ans, où je n'avais réalisé qu'un tour d'entraînement avec Arnaud Langenaeken, qui m'avait montré quelques nouvelles lignes de putt. Ce qui s'est passé cette semaine est très important pour le golf belge, tant au niveau des pros que des amateurs. Il faut poursuivre dans cette voie en vue de la prochaine édition."

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...