La Ryder Cup retourne aux USA
Après neuf années de disette, les Américains ont enfin récupéré la "Ryder Cup" ! Mais il leur a fallu batailler jusqu'au bout pour venir à bout, hier soir, de leur adversaire européen. C'est Jim Furyk, vainqueur de Jimenez, qui a apporté le point du triomphe.
Publié le 21-09-2008 à 00h00
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Après neuf années de disette, les Américains ont enfin récupéré la "Ryder Cup" ! Mais il leur a fallu batailler jusqu'au bout pour venir à bout, hier soir, de leur adversaire européen. C'est Jim Furyk, vainqueur de Jimenez, qui a apporté le point du triomphe.
Au terme des seize parties de double de vendredi et samedi, les Etats-Unis menaient par 9 points à 7. A l'arrivée, les hommes de Paul Azinger ont donc conservé ce petit avantage. Mais au prix de quelle lutte ! Sur un parcours très spectaculaire, les deux équipes ont sorti le grand jeu, signant des coups exceptionnels et collectionnant les birdies.
Histoire de donner confiance à ses troupes, le capitaine européen Nick Faldo avait placé Sergio Garcia en première partie. Mais l'Espagnol, grippé, tomba sans gloire, sévèrement battu par Anthony Kim, la grande révélation de la formation américaine. C'était peut-être un signe. Certes, les Européens rééquilibrèrent rapidement les échanges, remportant notamment de belles victoires grâce à Robert Karlsson (remarquable tout au long de l'épreuve), de Justin Rose (face à Phil Mickelson) ou de Ian Poulter (qui a largement fait honneur à sa sélection). Mais, poussés par un public à la limite de l'hystérie, qui transforma le "Valhalla Golf Club" en véritable théâtre d'un "Superbowl", les Américains gardèrent toujours une petite marge de sécurité.
Ce succès américain récompense une équipe savamment dosée par Paul Azinger qui n'a pas hésité à accorder à sa confiance à de nombreux "rookies". Pour une fois, la formation US semblait solidaire, guidée par la même rage de vaincre. Un peu comme si l'absence de Tiger Woods avait libéré certains de ses membres. Les Européens n'ont pas à rougir. Il leur a manqué un peu de réussite. Et puis, les deux leaders de l'équipe - Padraig Harrington et Sergio Garcia - n'étaient pas dans une semaine faste. A ce niveau, ça compte...