Colsaerts à Dubaï pour terminer au sommet

"Ce serait la dernière cerise sur un gâteau qui en compte déjà beaucoup !" , nous commentait son manager Vincent Borremans, présent à Dubaï tout comme son coach Michel Vanmeerbeek, son coach-adjoint Jérôme Theunis et son physiothérapeute Blaise Erpicum. Après avoir remporté le Volvo World Match Play Championship, joué les premiers rôles à l’US Open, terminé septième du British Open, réussi onze "Top 10", participé à et gagné la Ryder Cup (avec une victoire prodigieuse face à Tiger Woods lors de son premier "fourball"), puis encore avoir obtenu sa carte pour le PGA Tour américain 2013, Colsaerts a connu en tout cas une saison riche en émotions. "Ce qui ne l’empêche pas de la terminer relativement frais, tant physiquement que mentalement, poursuit M. Borremans.Il sort d’un excellent trip au Japon, pays qu’il a apprécié pour ses valeurs de respect et de ‘zénitude’. Cette finale à Dubaï est considérée comme un ‘bonus’ par tous les joueurs. La plupart d’entre eux l’abordent d’ailleurs de manière assez décontractée, sans se mettre de pression inutile. Ce qui est le cas de Nicolas, qui ne se focalise pas sur les places à aller chercher pour grimper dans le "Top 10" final.

A ce niveau-là, et vu que de nombreux adversaires directs sont en forme (à l’image de Ian Poulter, Luke Donald et Matteo Manassero, qui viennent de remporter un tournoi en Asie, NdlR), il faut toujours un petit coup de pouce pour faire la différence ." D’autant que le Nord-Irlandais Rory McIlroy, d’ores et déjà assuré de terminer la Race en première position et d’engranger un bonus supplémentaire de 1 million d’euros, aura lui aussi à cœur de démontrer, sur le parcours de son home club, qu’il est bien le maître incontesté de la planète golfique mondiale !