Et maintenant,le Qatar !
Thomas Pieters et Nicolas Colsaerts entament, dès ce mercredi, le Qatar Masters à Doha. Avec quel(s) objectif(s)?
Publié le 20-01-2015 à 18h22 - Mis à jour le 21-01-2015 à 09h37
:focal(465x240:475x230)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/I35YZ33FERE3NGENA2IVSU4ZKY.jpg)
Le Qatar Masters, deuxième des trois épreuves du circuit européen disputées dans les Emirats arabes unis en ce mois de janvier, débute dès ce mercredi pour se conclure samedi du côté de Doha. Sergio Garcia, vainqueur l’an dernier, en sera l’un des principaux favoris, au même titre que l’Anglais Justin Rose et le Suédois Henrik Stenson.
Au niveau belge, nos deux meilleures lames seront à nouveau présentes… Comme ce sera le cas également la semaine prochaine à Dubaï puis en Asie (Malaisie et Thaïlande).
Vers une "passation de pouvoir"
Même si n’est pas du tout l’objectif de Nicolas Colsaerts et de Thomas Pieters, on risque bien d’assister, dans ces prochaines semaines, à une passation de pouvoir concernant la place honorifique de n°1 belge au classement mondial. Après avoir réussi dimanche son deuxième "Top 10" d’affilée en partageant la 4e place à Abu Dhabi, l’Anversois (156e mondial et qui n’a aucun point à défendre, vu qu’il n’a pas disputé un minimum de 40 tournois ces deux dernières années) n’est plus qu’à un "Top 10" de Colsaerts, 138e au World Ranking.
Mais bon, comme nous l’écrivions dans ces colonnes en présentation de la saison ("LLB" 7/1), peu importe qui sera n°1 belge, l’essentiel étant qu’ils progressent tous les deux en arrivant (ou en revenant) dans le "Top 100", voire le "Top 50" mondial d’ici la fin de l’année, afin de jouer un maximum de "majors" ! Et ce via une saine émulation comme c’est le cas du côté français, où l’on accumule pour l’instant les succès à l’instar de Gary Stal ce dimanche à Abu Dhabi.
A cet égard, Pieters, déjà bien en swing et très "fit" au niveau physique, semble prêt à frapper un grand coup. Entouré par son coach de l’université de l’Illinois Mike Small (petit jeu) et de Pete Cowen (suivi technique), il a d’ailleurs joué la victoire jusqu’au bout à Abu Dhabi. "J’étais un peu déçu à l’issue de mon back nine , confiait-il. Je me suis donné beaucoup de chances, mais mes putts pour birdies ne sont pas rentrés. C’était cependant génial de jouer deux jours consécutifs dans la partie de tête, j’ai beaucoup appris aux côtés de Martin Kaymer."
Le longiligne anversois (1,96 m) va tenter désormais de récidiver au Qatar, sur un parcours dont le layout devrait lui convenir mais qu’il va découvrir pour la première fois… Alors que l’expérience joue aussi un rôle prépondérant sur ce terrain balayé généralement par le vent.
Manque de scoring au putting
Colsaerts, qui a retrouvé toute sa compétitivité dans son long jeu et ses fers (15,5 greens sur 18 en régulation, seul Rory McIlroy faisant mieux sur l’ensemble des quatre tours), doit quant à lui désormais scorer au putting, son point faible depuis de longs mois.
"A Abu Dhabi, ce fut le cas le premier et le dernier jour. Lors des deux autres tours, il a raté l’une ou l’autre occasion de birdie en début de partie, le doute s’installant ensuite très vite , nous commentait son manager Vincent Borremans. Par ailleurs, il n’a pas bien drivé sur les par 5, en se retrouvant quasiment toujours dans le rough pour son 2e coup. A lui de trouver le juste milieu (entre fairway et distance) pour toucher un maximum de greens en deux, avec des birdies "donnés" à la clé." Soit la meilleure voie pour accumuler un maximum de "Top 10" et se donner de nouvelles possibilités de victoires, comme ce fut le cas en 2012, qui reste sa saison "référence".