Golf : mystère autour du Tigre

Tiger Woods sera présent à Augusta. Mais dans quel état de forme ?

Miguel Tasso

Publié le 07-04-2015 à 20h34 - Mis à jour le 08-04-2015 à 06h54

Tiger Woods walks to the 6th green during a practice round prior to the 2015 Masters Tournament at Augusta, National in Augusta, Georgia on April 7, 2015. PUBLICATIONxINxGERxSUIxAUTxHUNxONLY AUG20150407304 KEVINxDIETSCH Tiger Woods Walks to The 6th Green during A Practice Round Prior to The 2015 Masters Tournament AT Augusta National in Augusta Georgia ON April 7 2015 PUBLICATIONxINxGERxSUIxAUTxHUNxONLY AUG20150407304 Reporters / Imago Sport ©Reporters / Imago Sport

Après une mûre réflexion, Tiger Woods, 39 ans, a donc décidé de participer au Masters, son tournoi favori qu’il a déjà remporté à quatre reprises (1997, 2001, 2002 et 2005). Mais nul ne sait dans quel état de forme exact l’ancien n° 1 mondial se présentera, jeudi, sur le tee de départ de l’Augusta National.

Après un cru 2014 calamiteux, où il a collectionné les "bogeys" et les blessures (pas le moindre "Top 10" dans son escarcelle), le "Tigre" avait repris le chemin des "greens" en début d’année. En manque total de confiance, il avait offert un spectacle pathétique à l’Open de Phœnix (avec des approches dignes d’un débutant) avant d’abandonner, début février, à Torrey Pines, victime de récurrentes douleurs au dos.

En panne de repères, il décida logiquement d’arrêter les frais pour une durée indéterminée, histoire de se refaire une santé. Le voilà de retour. Désormais relégué à la 111e place de la hiérarchie mondiale, il n’est évidemment plus cité parmi les favoris. Mais ses supporters croient néanmoins toujours en sa résurrection, a fortiori sur les terres saintes d’Augusta.

Woods connaît le parcours cher à Bobby Jones par cœur. Voilà vingt ans qu’il le fréquente chaque année.

Il maîtrise chaque pente des "fairways" et chaque ondulation des "greens". Et, à en croire certaines indiscrétions, il a affiché de belles intentions à l’entraînement, signant 30 coups sur les neuf premiers trous. Reste à savoir s’il sera à la hauteur à l’heure-H, sous pression et sur quatre jours !

Ce Masters sera sans doute décisif pour la suite de sa carrière. Un échec pourrait, de facto, l’inciter à jeter l’éponge. Un exploit pourrait, au contraire, le relancer définitivement vers les sommets. En golf, à 39 ans, on est loin d’être fini.