Tiger Woods: de bonnes raisons d’y croire
L’ancien numéro un mondial a rassuré ses admirateurs lors du Masters.
Publié le 14-04-2015 à 16h41 - Mis à jour le 15-04-2015 à 07h14
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Tout n’est pas parfait mais il a retrouvé la confiance. En marge de l’historique victoire du jeune prodige américain Jordan Spieth, le récent Masters d’Augusta a rassuré tous les supporters de Tiger Woods. Après une année 2014 catastrophique et un début de saison 2015 très inquiétant, l’ancien n°1 mondial a affiché une bien meilleure forme lors du premier Grand Chelem de l’année.
Certains auraient aimé voir le Tigre lutter jusqu’au bout pour la victoire finale. A l’occasion de son retour à la compétition, sur un parcours aussi exigeant, ce n’était pas vraiment raisonnable.
5 sous le par
A l’arrivée, Woods a terminé à une très honorable 17e place à 5 sous le par.
"Je suis très satisfait. Secrètement, j’espérais réussir un meilleur dernier tour mais je n’ai pas été suffisamment régulier et j’ai manqué de réussite au putting. En tout cas, mes sensations sont positives. J’avais une bonne distance de balle. J’ai signé quelques bonnes approches. Tout n’était pas parfait, mais je suis sur la bonne voie surtout si on compare mes prestations avec celles de Phoenix et Torrey Pines. J’ai retrouvé une certaine confiance en moi…"
De fait, à l’aube de ce Masters d’Augusta, la planète-golf était très inquiète au sujet de l’icône mondiale du swing. Une nouvelle déroute aurait, en effet, pu l’inciter à jeter définitivement l’éponge. Il n’en a rien été. Ses cartes de score sur le tournoi sont même très appréciables avec un eagle, 15 birdies, 44 pars et 12 bogeys. Et, surtout, pas un seul double bogey. Et plus de yips !
Ses statistiques sont également encourageantes avec, notamment, 64 % des greens touchés en régulation (malgré un quatrième tour décevant dans ce secteur) et une moyenne de 1,58 putt sur les 72 trous.
Certes, au niveau des "drives" sur les "fairways" (53 % seulement), Tiger est encore largement en dessous de son meilleur niveau mais, dans l’ensemble, compte tenu des circonstances, le bilan est très acceptable.
De retour aux entraînements
On peut donc se montrer plutôt optimiste pour la suite de la saison. Woods n’a pas encore officialisé son futur calendrier.
"Dans un premier temps, je veux privilégier l’entraînement. Pas question de brusquer les choses", dit-il, un zeste de mystère dans le verbe.
On peut néanmoins supposer que ses deux prochains grands objectifs seront le "Players Championship" (du 7 au 10 mai) et, surtout, l’US Open qui aura lieu 18 au 21 juin au Chambers Bay GC.
La grande famille du golf est plutôt rassurée. Pour assurer les audiences télévisées du PGA Tour, le sponsoring et le merchandising des tournois, Tiger Woods est, plus que jamais, indispensable.
En attendant que Jordan Spieth grimpe encore quelques échelons et prenne définitivement la relève !
Colsaerts et Pieters en Chine
Nicolas Colsaerts et Thomas Pieters reprennent du service à l’occasion du Shenzhen International qui débute, ce jeudi, sur le parcours du Genzen GC, en Chine. Après un break de deux mois, le Bruxellois (descendu à la 163e place de la hiérarchie mondiale) espère frapper un grand coup pour son retour sur l’European Tour. En guise de préparation, il a participé la semaine dernière à un tournoi local en Thaïlande où il a terminé à une encourageante deuxième place. Ses sensations avec son nouveau driver (un Callaway Big Bertha Alpha) sont bonnes. Et faut-il rappeler que c’est en Chine qu’il a remporté, en 2011, son premier titre officiel. Reste à savoir s’il fera preuve de régularité, notamment au putting, son éternel point faible. Lors des deux premiers tours, Colsaerts partagera sa partie avec le Français Wattel et l’Américain Lipsky. De son côté, Thomas Pieters s’efforcera de poursuivre sa progression (il est 171e mondial, tout près du rang de n°1 belge). Il jouera en compagnie de l’Anglais Fisher et du Chilien Aguilar. Le Zhenzhen International, doté de 2,5 millions d’euros de prize money, propose un plateau intéressant avec notamment les présences de Bubba Watson, Alexander Levy, Rafael Cabrera-Bello, Alvaro Quiros et Richie Ramsey.