Le Suédois Henrik Stenson entre dans l’histoire du golf
Il remporte le British Open, son premier Major, au terme d’un fabuleux duel avec Phil Mickelson.
Publié le 18-07-2016 à 07h18 - Mis à jour le 18-07-2016 à 07h19
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Henrik Stenson et Phil Mickelson ont écrit, hier, l’une des plus belles pages de l’histoire du British Open à l’occasion d’un incroyable duel sur le links écossais de Royal Troon (par 71). À l’arrivée, au terme d’un vrai thriller, c’est le Suédois, 40 ans, qui a soulevé la mythique Claret Jug, terminant le tournoi à 20 coups sous le par (record égalé), avec trois longueurs d’avance sur son rival américain. C’est sa première victoire dans un Major; c’est aussi le premier titre de Grand Chelem pour un joueur suédois.
Pieters déchante au 11
Engagés dans un fabuleux mano a mano, comparable à celui qui opposa Tom Watson à Jack Nicklaus en 1977 à Turnberry, les deux champions ont élevé leur niveau de jeu jusqu’à des sommets, collectionnant les birdies. En état de grâce, Stenson scella sa victoire en arrachant un improbable birdie sur le trou n°16 alors que Mickelson manquait d’un fifrelin son putt pour l’eagle. Rarement le golf nous avait offert un tel récital de coups gagnants. Troisième du tournoi, J.B. Holmes termine à 14 coups du leader ! C’est dire…
Thomas Pieters aurait aimé s’offrir une place d’honneur pour son premier tournoi du Grand Chelem. Pointé dans le Top 10, dimanche, après 9 trous, l’Anversois a malheureusement vécu une galère sur le terrible trou n°11, signant un quintuple bogey (9 sur un par 4). De rage, après son septième coup sur ce trou, il brisa son club avec son genou et l’envoya dans les buissons. Il s’excusera, plus tard, sur Twitter. On mettra donc ce mauvais geste sur le compte de sa jeunesse et de sa passion.
D’autres auraient rendu les armes mais Young Thomas arracha un eagle sur le trou n°16. In fine, il termine l’épreuve à la 30e place, à 2 au-dessus du par avec de belles statistiques (65 % de greens en régulation). C’est évidemment remarquable pour une pendaison de crémaillère à ce niveau.
Nicolas Colsaerts a connu une dernière journée plus difficile (34 putts) avec, à son menu, cinq bogeys pour un seul birdie. Il clôture dans le Top 50 à 6 au-dessus du par. Le Bruxellois n’a pourtant rien à se reprocher. Invité de dernière minute, il a passé le cut et démontré qu’il était toujours compétitif au plus haut niveau. Son deuxième tour, joué dans des conditions dantesques, fut un modèle du genre. C’est très positif pour la suite de la saison.