Golf: un vrai rendez-vous majeur
Quatrième Grand Chelem de l’année, l’USPGA se déroulera avec nos deux Belges.
Publié le 27-07-2016 à 07h25 - Mis à jour le 27-07-2016 à 07h27
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Le bison futé des greens voit rouge tant les embouteillages sont nombreux au sommet du golf mondial ! Quinze jours à peine après le British Open, voici déjà l’heure de l’USPGA, quatrième et dernier tournoi du Grand Chelem de l’année. Et tout cela alors que le tournoi olympique de Rio est au coin de la rue…
L’USPGA se déroule, cette année, sur le parcours du Baltusrol GC, à Springfield (New Jersey). Long (par 70 de 6690 mètres), ceinturé par un rough profond et des rangées d’arbres, ce parkland presque centenaire est considéré comme l’un des plus difficiles des Etats-Unis. Le trou n°17 frôle les 600 mètres et le n°4, avec de l’eau autour du green, est l’un des par 3 les plus redoutables de la planète golf. Spectacle garanti !
Comme au British Open, Thomas Pieters et Nicolas Colsaerts participeront à l’événement. C’était prévu dans le chef de l’Anversois, membre à part entière du Top 100 mondial. C’est une (belle) surprise pour le Bruxellois qui a reçu, la semaine dernière, une wild-card de l’organisation.
Pieters disputera, à Springfield, son premier Major sur le territoire américain. Sous le coup de l’émotion, son sac de golf s’est perdu entre deux aéroports. Mais, rassurons ses supporters, il l’a retrouvé en temps et en heure grâce à l’aide de Brussels Airlines !
Colsaerts, lui, a déjà disputé deux fois l’USPGA (en 2012 et 2013) sans avoir jamais passé le cut. Il tentera donc de vaincre le signe indien et de se réconcilier avec ce circuit américain où il n’a jamais trouvé ses marques. A priori, Baltusrol convient bien au style de jeu des deux "Belgian Bombers" qui, de toute façon, bénéficieront, là, d’un magnifique entraînement avant le rendez-vous olympique de Rio.
De nombreux favoris
Rayon favoris, c’est open bar ! Tous les regards seront, bien sûr, tournés vers Henrik Stenson et Phil Mickelson, héros du récent British Open. Le Suédois espère, sur sa lancée, signer un improbable doublé. L’Américain (vainqueur de ce même USPGA de Baltusrol en 2005) rêve, lui, d’une revanche. Parallèlement, on peut supposer que les ténors, largués sur le links de Royal Troon, auront, cette fois, des fourmis dans le swing. On pense notamment à Jason Day (n°1 mondial et tenant du titre), à Jordan Spieth (étrangement en retrait depuis sa défaillance du Masters) et à Rory McIlroy (qui n’a plus remporté un Major depuis 2014). Et on se gardera de ne pas mentionner quelques outsiders aux dents longues comme Dustin Johnson, Adam Scott, Sergio Garcia ou Justin Rose. Un moment annoncé, Tiger Woods est, de son côté, bel et bien absent. Retombé au-delà de la 600e place, l’ancien n°1 mondial - qui se remet de trois opérations au dos - a confirmé qu’il ne jouerait plus cette année.