Pour Pieters et Colsaerts, il fera meilleur à Rio
Les conditions climatiques ont faussé le déroulement du dernier Major 2016.
Publié le 01-08-2016 à 08h03 - Mis à jour le 01-08-2016 à 08h04
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Les conditions climatiques ont faussé le déroulement du dernier Major 2016.
Et maintenant, direction les Jeux de Rio ! Engagés dans l’USPGA, dernier tournoi du Grand Chelem de l’année, Nicolas Colsaerts et Thomas Pieters n’ont pas vraiment brillé sur le terrible parcours du Baltusrol GC (par 70) à Springfield (New Jersey). Victime d’un début de deuxième tour dramatique (deux départs hors-limite), le Bruxellois n’a pas réussi à passer l’écueil du cut. Quant à l’Anversois, après deux premières journées honorables (71 et 70), il a sombré ce week-end (75 et 74) et a terminé tout en fin de classement avec un total de +10.
Outsiders à Rio
Il s’agit bien sûr d’une petite déception. Les deux champions belges avaient une belle occasion de frapper un grand coup, tant lors du British Open voici quinze jours que lors de ce PGA Championship.
Mais faut-il rappeler le niveau exceptionnel du golf mondial actuel ? Leur présence à ce niveau est déjà, en soi, un véritable exploit. Et puis, ils vont désormais pouvoir se concentrer sur le tournoi olympique où ils auront également, du 11 au 14 août, un vrai rôle d’outsiders à jouer !
Marqué par des conditions climatiques très difficiles, avec de nombreux orages et plusieurs interruptions de jeu au menu, le quatrième "Major" de la saison a obligé les organisateurs à composer avec les élements et à jongler avec la programmation. Certains joueurs disputaient le quatrième tour alors que d’autres avaient à peine commencé le troisième ! Cela n’a pas empêché le spectacle d’être au rendez-vous sur ce parcours épuisant (par 70 de 6700 mètres), balisé par le rough et les bunkers.
Des conditions climatiques difficiles
Hier soir, à l’heure où nous bouclions cette édition, il y avait embouteillage de grands noms au sommet du leaderboard. L’Américain Jimmy Walker, régulier comme une horloge suisse, menait la danse à 11 sous le par mais il avait à ses trousses des champions du niveau de l’Australien Jason Day (-10), du Suédois Henrik Stenson (-9) ou de l’Américain Brooks Koepka (-9). Et le danger pouvait encore venir de l’arrière avec Streb, Grace, Matsuyama, Scott ou Spieth. Bref tout était ouvert, y compris une nouvelle suspension des parties, tant la menace d’orages électriques était grande dans le ciel new-yorkais. Une chose était sûre : dans ces conditions de marathon sous la pluie, la gestion du stress et la force mentale s’annonçaient décisives dans la course à la victoire.Miguel Tasso