Golf: Ça swingue fort, pour Pieters aux JO
Qu’on se le dise : Thomas Pieters, 23 ans, a mangé du lion sur les greens olympiques de Rio.
Publié le 13-08-2016 à 09h19 - Mis à jour le 13-08-2016 à 09h20
:focal(465x240:475x230)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/FVEJBICBLZFWZJGXH5X25P7T74.jpg)
Qu’on se le dise : Thomas Pieters, 23 ans, a mangé du lion sur les greens olympiques de Rio. Après avoir rentré, jeudi, une première carte de 67 (-4), le joueur anversois a, hier, remis le couvert en signant un score de 66 (-5) qui lui permet, à 9 coups sous le par, d’occuper la deuxième place à une petite longueur de l’Australien Marcus Fraser.
En état de grâce sur les trois premiers trous (trois birdies), le champion belge a affiché ensuite une grande solidité dans tous les compartiments du jeu (75 % de greens en régulation). Et, en pleine confiance, il a compensé deux mauvais bogeys (trous 11 et 14) par trois nouveaux birdies sur les trois derniers trous. Du grand art !
Un rythme à tenir
Pourra-t-il tenir pareil rythme jusqu’à dimanche ? C’est évidemment toute la question. Il lui faudra des nerfs d’acier et un mental de winner pour résister à la pression d’un possible triomphe olympique. Mais Pieters, sacré champion universitaire NCCA aux Atats-Unis en 2012, est habité par une formidable rage de vaincre et n’a pas l’habitude de trembler dans les moments importants. Il l’a prouvé l’an passé en remportant le Masters de Tchéquie et le KLM Open sur l’European Tour.
Le défi s’annonce, en tout cas, passionnant. Car ce ne sont pas les candidats au sacre qui manquent en haut du leaderboard. Le Suédois Henrik Stenson (-8) et l’Anglais Justin Rose (-6) sont, notamment, en embuscade, tout comme le Français Gregory Bourdy (-6).
Colsaerts dans le coup
Nicolas Colsaerts n’a pas, non plus, dit son dernier mot dans la course aux médailles. Le Bruxellois, qui a failli réussir un hole in one sur le trou n°6, a signé hier une carte dans le par (3 birdies, 3 bogeys) et occupe la quatorzième place à 7 coups de la tête. Sur un parcours ouvert aux quatre vents, où les attaquants peuvent prendre des risques, tout reste possible. Le traditionnel moving day de ce samedi vaudra, en tout cas, le détour à Barra da Tijuca. En tout cas, si la Belgique passe le week-end sur un air de swing plutôt que de samba, on saura pourquoi !Miguel Tasso