Encore une petite chance pour Thomas Pieters
L’Anversois n’est pas qualifié pour la Ryder Cup. Il peut espérer une wild card.
Publié le 24-08-2016 à 11h02 - Mis à jour le 24-08-2016 à 11h03
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Thomas Pieters a-t-il encore une chance d’être sélectionné au sein de l’équipe européenne de Ryder Cup ?
D’un strict point de vue mathématique, ce n’est plus possible. Pour entrer directement dans la formation, l’Anversois devait obligatoirement gagner, dimanche, le Masters de Tchéquie et enchaîner ensuite, cette semaine, avec un succès à l’Open du Danemark.
Deuxième à Prague, il n’a pu relever cet improbable défi. Pour participer au duel qui opposera, fin septembre, les douze meilleurs joueurs américains à leurs homologues européens, Pieters ne peut donc plus compter que sur une des trois wild card du capitaine Darren Clarke. Mais c’est loin d’être gagné.
A ce stade, neuf joueurs sont d’ores et déjà assurés d’être du voyage à Hazeltine, dans le Minnesota. Il s’agit du Nord-Irlandais Rory McIlroy, du Suédois Henrik Stenson, des Espagnols Sergio Garcia et Rafael Cabrera Bello et des Anglais Justin Rose, Danny Willett, Chris Wood, Mathhew Fitzpatrick et Andy Sullivan.
Tout indique que l’Irlandais a déjà réservé des invitations pour l’Allemand Martin Kaymer et l’Anglais Lee Westwood, deux piliers de Ryder Cup qui ont énormément de planches dans cette compétition si particulière. Il reste donc une place à prendre. Pieters a des atouts évidents. Un peu comme Nicolas Colsaerts en 2012 avant Medinah.
Les atouts de Pieters
Il est jeune, il est actuellement en grande forme (4e des JO, 2e en Tchéquie), il a de l’ambition plein le swing et il n’a pas l’habitude de trembler dans les moments importants.
En même temps, il n’a aucune expérience dans la compétition (et l’équipe européenne a déjà cinq rookies qualifiés), il n’a remporté aucun tournoi cette saison, il n’est que 54e au classement mondial et il vient d’un pays qui ne compte pas vraiment sur l’échiquier international du golf.
A priori, Darren Clarke devrait, dès lors, lui préférer l’Ecossais Russell Knox, 31 ans, numéro 20 mondial et auteur d’une remarquable saison (victoire au Travelers Championship et Top 30 à l’US Open, au British Open et au PGA).
Knox vit aux Etats-Unis, est rodé au PGA Tour et a même gagné le HSBC en 2015. L’Irlandais Shane Lowry (lauréat du Brigestone en 2015 et 2e de l’US Open en 2016) présente aussi de solides arguments. Mais le fait que Clarke ait décidé de jouer cette semaine dans la même partie que Pieters au Danemark prouve que tout reste ouvert. Réponse le 30 août. Miguel Tasso