Le golf, un sport qui bouge
Les tabous sautent les uns après les autres sur les greens de Belgique. Comme le tennis ou le hockey, le sport de St.Andrews devient tendance.
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Publié le 25-11-2018 à 09h39 - Mis à jour le 25-11-2018 à 10h07
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Les tabous sautent les uns après les autres sur les greens de Belgique. Comme le tennis ou le hockey, le sport de St.Andrews devient tendance.
La victoire de la Belgique dans cette Coupe du Monde par équipes symbolise la qualité actuelle du golf dans notre pays. Nicolas Colsaerts avait montré la voie à suivre, en participant notamment à la Ryder Cup de 2012. Thomas Pieters et Thomas Detry ont pris le relais, hissant notre petit pays au sommet de l’affiche.
C’est une évidence : le golf souffre toujours, en Belgique, d’une image élitiste et snob, un peu comme le tennis et le hockey autrefois. Mais, grâce à sa médiatisation grandissante, à son nouveau statut de discipline olympique et aux exploits nos trois Mousquetaires des greens, les lignes sont en train de bouger.
Dans les 80 clubs du pays, les cotisations sont clairement à la baisse. Et on recense de nombreux jeunes – francophones et néerlandophones - parmi les 70.000 licenciés de la Fédération. Bref, les tabous tombent les uns après les autres. Lorsque le légendaire Flory Van Donck avait remporté, en 1960, à Portmarnock, le classement individuel de cette même Coupe du Monde, le golf n’intéressait, en Belgique, qu’une petite niche de passionnés, membres d’une dizaine de clubs royaux et exclusifs. Son succès avait d’ailleurs été davantage commenté dans les médias américains et britanniques qu’en Belgique. A défaut d’attiser de folles passions, la victoire de Pieters et Detry à Melbourne a, cette fois, largement dépassé le cadre des Club Houses.