De bons points à prendre pour les Belges à Oman
Pieters, Detry et Colsaerts participent à l’Open d’Oman, un tournoi où ils peuvent espérer faire le plein de bons points dans les classements mondiaux.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/6cdf330f-6a65-4786-892d-f91e9547bc3a.png)
Publié le 26-02-2020 à 13h21
:focal(1275x926:1285x916)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/D36RONJJDZC2TN6MHJACSEJPRU.jpg)
Pieters, Detry et Colsaerts participent à l’Open d’Oman, un tournoi où ils peuvent espérer faire le plein de bons points dans les classements mondiaux.
C’est l’heure du grand retour pour Thomas Pieters (notre photo), Thomas Detry et Nicolas Colsaerts. Après quasiment un mois sans compétition, les trois champions reprennent le chemin des greens, ce jeudi, à l’occasion de l’Open d’Oman qui se dispute sur le parcours de l’Al Mouj Golf (par 72 de 6600m), dessiné par le grand Greg Norman. Le tournoi est doté de 1,75 million de dollars de prize-money.
En comparaison avec son homologue américain du PGA Tour, l’European Tour éprouve les plus grandes difficultés à offrir un calendrier complet tout au long de l’année. C’est lié à la fois au manque de sponsors et au climat. Là où, aux Etats-Unis, en utilisant les greens de Californie à de Floride, il est possible de chasser le birdie durant les quatre saisons, c’est bien plus compliqué en Europe. C’est pour cette raison que le circuit pose de plus en plus ses valises dans le Golfe persique, histoire de chercher à la fois la chaleur et les pétrodollars.
Après Abu Dhabi, Dubaï et l’Arabie Saoudite, c’est donc au Sultanat d’Oman (cette semaine) et au Qatar (la semaine prochaine) que le chapiteau du golf européen va poser ses valises. Une parenthèse avant un nouveau grand vide : les annulations de l’Open de Malaisie et de l’Open de Chine en raison du coronavirus réduiront les joueurs qui ne disputent pas le Masters d’Augusta au chômage technique en avril !
Pour les trois champions belges, les rendez-vous d’Oman et du Qatar tombent à point nommé pour le plein de bons points. Le plateau de ces tournois est certes relevé mais les meilleurs joueurs du monde, de service aux Etats-Unis, sont absents. Aucun représentant du Top 50 mondial n’est ainsi présent à Oman. Thomas Pieters, actuellement 68ème au ranking mondial, peut encore rêver de se qualifier in-extremis pour le Masters (il lui faudra entrer dans le Top 50 fin mars). L’an passé, il avait terminé sixième au Sultanat, sur le même parcours. Il fait clairement partie des grands favoris. Thomas Detry, actuellement 110ème, est tout près d’intégrer pour la première fois le Top 100, l’un de ses objectifs de l’année. Et faut-il rappeler qu’il rêve de s’adjuger enfin son premier tournoi. Quant à Nicolas Colsaerts, on sait d’expérience qu’il est capable de sortir le grand jeu sur n’importe quel tournoi.