Duel 100 % belge en EHL
- Publié le 14-04-2017 à 11h06
- Mis à jour le 14-04-2017 à 16h53
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Dragons : L. et A. Van Doren, Celis, Hendrickx, Van Bockrijck, Denayer, Verheijen, Rubens, Briels, Thys, Raes, van Aubel, Van Der Putten, Luyten, Rombouts, Geers, Stevens, Dierckens.
Racing : Gucassoff, Harte, Lambeau, Lootens, Vanwetter, Meurmans, Truyens, B. et S. Gougnard, Boon, Dalla Palma, Charlier, Vanneste, Bertiau, Rickli, Vermylen, Weyers, Cherpion.
EHL Pour ceux qui ont récemment été faire un tour sur la planète Mars, rappelons que le championnat sera interrompu en ce week-end pascal, synonyme comme depuis sa création de Coupe d’Europe des clubs, dite encore EHL.
Contrairement aux saisons précédentes, il n’y aura à ce stade que deux équipes belges qualifiées : le Léo n’a pas réussi à se sortir d’une poule qui comprenait les Irlandais de Banbridge et les Français du HC Saint-Germain. Et les deux équipes belges restantes - qui sont aussi les finalistes du dernier championnat - ont été appariées lors du tirage au sort. La Belgique aura donc une équipe en quart de finale - contre le vainqueur du match Banbridge-Racing Club de France -, mais une seule.
La décision à 76 secondes de la fin
Dragons-Racing, ce n’est même pas une première en EHL. Il y a trois ans, au même endroit, les deux clubs s’étaient affrontés dans la petite finale, après que le Racing eut éliminé le Watducks en quart de finale, puis craqué en menant pourtant 0-2 à huit minutes de la fin contre Harvestehuder, qui allait remporter l’épreuve. Le Dragons, quant à lui, avait subi nettement la loi d’Oranje Zwart, le club organisateur, qui s’appelle aujourd’hui Oranje Rood. Le Dragons l’avait emporté 2-1 avec un but de Florent van Aubel à 76 secondes de la fin dans ce qui était le match d’adieu de Manu Leroy. Mais c’était aussi le quatrième match des deux équipes en cinq jours, et leshéros étaient on ne peut plus fatigués.
On le sait, les enjeux ne sont pas que sportifs dans ce match, ils sont aussi commerciaux. Le Dragons ayant obtenu le droit d’organiser le Final Four pendant le week-end de Pentecôte, il subira une inévitable perte financière si son équipe ne se qualifie pas.
Le vainqueur de ce duel belgo-belge, en tout cas, aura une première chance d’accéder à ce Final Four, car ni Banbridge (qui a tout de même éliminé le Léo, on le rappelle) ni le RC de France ne semblent de taille à mettre le vainqueur en difficulté. Mais l’EHL reste l’EHL : en quatre fois 15 minutes, beaucoup de choses peuvent se passer, et tout dépendra de la forme du moment.
Jeremy Gucassoff : "Pas de complexe de la bête noire"
Il a toujours joué pour le Racing et pris part aux trois campagnes européennes des Rats. Les deux premières ne furent guère glorieuses, puisque les Bruxellois furent à chaque fois recalés dans les poules éliminatoires, en 2010 (éliminés dans la poule de la mort avec RW Cologne et Campo Madrid) et 2011 (rebelote contre Campo et Club an der Alster), mais la troisième, en 2013-2014, fut un réel succès : 4e. "Le Dragons n’est pas un adversaire facile, mais nous avons l’avantage de le connaître par cœur, et c’est bien sûr réciproque. La seule chose dommage, c’est pour nos jeunes qui auraient pu découvrir des joueurs étrangers de haut niveau qu’ils n’ont pas l’habitude d’affronter. Beaucoup de joueurs chez nous vont disputer leur 1re EHL."
Les derniers résultats sont en faveur du Dragons ces dernières saisons. "D’abord, il y a eu beaucoup de matchs nuls, et les défaites ont souvent été très courtes", corrige Mimi. "Les conditions sont de toute façon très différentes du dernier match de championnat que nous avons disputé contre eux. Ici, c’est un match par élimination directe, et tout le monde commence à zéro. On sait qu’on peut les battre si tout le monde joue à son meilleur niveau. Ils sont peut-être un brin plus forts en équipe, mais nos individualités peuvent aussi bien faire la différence que les leurs."