Mondial Indoor Messieurs: un dernier galop clopinant

Comme ils l’avaient fait à Anvers avant l’Euro, les Belges ont croisé le stick avec les Allemands en guise de dernier échauffement avant le début des matches de poule de ce mercredi.

Philippe Demaret

Comme ilsl’avaient fait à Anvers avant l’Euro, les Belges ont croisé lestick avec les Allemands en guise de dernier échauffement avant ledébut des matches de poule de ce mercredi.

Le dernier galopd’entraînement des Belges devait permettre à Alex de Chaffoyd’effectuer les derniers réglages. « Le terrain est deuxmètres plus large qu’à Anvers et cela change beaucoup : lesespaces sont plus grands. Il faudra en profiter tout en faisantattention de ne pas se découvrir. » Car il est vrai que ceterrain peut avantager des équipes offensives comme la Belgique,mais il offre également une plus grande surface à couvrir endéfense.

L’Allemagne deBerlin ne ressemble plus du tout à celle d’Anvers. Ici, ce sontvraiment les cadors de la discipline. « Ils ont rencontrél’Autriche ce matin et leur ont filé un 7-2 bien sec ! »Grambusch, Häner, Hauke, Zwicker, Miltkau, Rühr sont des noms quisonnent bien le hockey flamboyant. Et les Belges n’ont pas faitmieux que les Autrichiens.

La premièrepériode a vu les Belges s’organiser face au pressing constant etultra-rapide des Allemands. Si bien qu’à la pause, ils tenaient lecoup, remontant à 2-2. Mais ils s’effondraient en essayantd’autres dispositions sur le jeu, dont notamment une individuellequi tournait à la déconfiture. Il faut dire que dès avant larencontre, ils ne pouvaient pas compter sur la présence de Charlier,retenu au pays pour un décès et sur le forfait au coup de siffletde départ de Cornillie qui s’était tordu le pied. Si Charliersera là demain, il n’est pas sûr que le numéro 18 belge pourratenir sa place. A. de Chaffoy était pourtant satisfait de ce qu’ila vu. « Nous avons tenu la première mi-temps en ne pouvant pastourner avec nos deux équipes de 5 : cela fait une fameusedifférence et on l’a vu en seconde mi-temps où nous n’avons paspu tenir le rythme. La leçon de ce match est que si nous restonsstructurés, nous pouvons tenir. »

Une structurequ’il faudra tenir demain contre l’Autriche qui possède uneéquipe qui pratique un jeu similaire mais moins puissant.

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