Hockey Dames : Le Watducks dans le Top 4, le Léo gagne le match à ne pas perdre

Philippe Demaret

Le Waterloo Ducks réintègre le top 4 alors que le Léopold a remporté un match pour le maintien

Le Waterloo Ducks a fait ce qu’il fallait pour revenir dans le top 4. Il a battu le White Star 3-1 mais a dû attendre le troisième quart-temps pour ouvrir le score par Vouche. « Cela a été un peu compliqué mais une fois le premier but marqué, la suite fut beaucoup plus facile », soulignait Thaïs Smeekens. En deux minutes, le match était plié et le Wat’ devait alors attendre le résultat du Dragons face au Braxgata pour savoir s’il regagnait la quatrième place au classement.

Il aura fallu attendre la fin de cette rencontre pour savoir si le Dragons n’allait pas revenir au score. C’était un match vérité pour les Brasschaatoises et elles démarraient on ne peut mieux, De Groof battant la défense du Braxgata à la 11e minute sur pc. En deux minutes, les championnes de Belgique inversaient la tendance sur un stroke de Bonastre et un but de la revenante Nelen. Quelques minutes plus tard, Sosa rétablissait l’égalité. Hillewaert marquait juste avant la pause et Versavel juste après : le Brax se mettait à l’abri (2-4). Le Dragons répliquait par Sosa, Versavel de même. A la 69e, F. Teves réduisait l’écart à 4-5. « Il nous a manqué quelques instants pour revenir. Nous avons vraiment presté un bon match et avec un peu de chance... », constatait Laura Patriarche, qui malheureusement a regardé la seconde mi-temps depuis le banc, ayant reçu une balle sur le genou.

Le Dragons redescend à la cinquième place alors que le Braxgata reste deuxième. La Gantoise n’a pas tremblé lors du derby flandrien à Bruges. Esquelin à la 29e et Vanden Borre à la 58e assuraient l’essentiel. « Le terrain en panne d’arrosage ne nous a pas avantagé », déplorait Kenneth Kesteleyn, le manager gantois. Bruges est à un point de la descente officielle en nationale 1 alors que la Gantoise se rapproche doucement du ticket européen de vainqueur du championnat en ligne.

Ballenghien sauve le Léo

La venue du Victory au Léopold constituait un des gros tests pour le maintien de l’une et l’autre équipe. Devançant l’Herakles et Bruges, les deux équipes se tenaient en un point et se trouvaient toujours en point de mire des derniers. Le Victory se trouvait tout auréolé d’une victoire contre le Watducks et venait en favori à Uccle. Et il le prouvait immédiatement en prenant d’assaut la cage de Grignard. En 30 secondes, la gardienne du Léo devait repousser des obus de Winthagen, De Vos et Vorushylo. « Essayez de calmer le jeu », criait Grignard alors que les Uccloises étaient un peu perdues. La première action positive du Léo intervenait après 5 minutes alors qu’Ocampo rentrait dans le cercle sans être suivie d’un quelconque soutien. De côté victorien, De Vos s’illustrait à nouveau en reprenant des balles perdues par la défense locale un peu trop fébrile. Il faudra une douzaine de minutes pour que l’orage passe et que le Léo devienne un peu plus structuré. Avec à la 13e minute, un premier essai de Singh digne de ce nom.

L’action suivante méritant d’être relevée intervenait à la 21e minute lorsque Hautem se heurtait à Spaey : la gardienne edegemoise prenait le dessus. Il n’y en avait alors plus que pour le Léo qui prenait le Victory à la gorge pendant 10 minutes. A la 26e minute, changement de physionomie avec une demi-douzaine d’attaque sérieuse qui mettaient la défense en danger voire en défaut. Avec au bout du compte, un but de Contardi sur pc, le stick de Grignard ne faisait que ralentir la balle (0-1).

Deux minutes après la reprise, De Vos était contrée fautivement dans le cecle : pc. Contardi sleepait, Grignard repoussait, l’Espagnole reprenait en louche et Weyns smashait dans les filets (0-2). Le match semblait mal parti pour le Léo d’autant que les Uccloises obtenaient deux pc qu’elles négociaient au plus mal. A la 42e, le Victory obtenait à son tour deux pc mais n’en faisait rien. A la 45e, Singh et Lambeau tiraient sur Spaey, la gardienne du Victory. Les joueuses de Dorian Thiéry se portaient à l’avant, emmenées par une infatigable Ocampo qui lançait Ballenghien. Les deux joueuses combinaient comme dans les livres et la dernière envoyait la balle sur la gardienne ; mal arrêtée, la balle mourait derrière la ligne (1-2). Le Léo reprenait du poil de la bête et multipliait les attaques alors que le Victory baissait de niveau. A la 50e, un nouveau pc du Léo était contré. A la 53e, Singh et Lejeune tiraient sur Spaey.

Le dernier quart-temps débutait par un nouveau pc et cette fois Ballenghien trouvait le trou à la hauteur du gant droit de la gardienne (2-2). La tension montait sur le terrain et dans les tribunes. Le Victory passait un sale quart d’heure. De nouveaux pc pour le Léo et le Victroy ne donnaient rien. A la 65e minute, une nouvelle attaque sur la gauche victorienne était difficilement dégagée sur la gauche : mauvaise idée, Ballenghien s’y trouvait et son revers trouait le plafond du but (3-2). Ben Van Hove retirait alors sa gardienne et le Léo se repliait, au grand dam de son coach. Weyns allait trouver un passage le long de la ligne mais était repoussée par Grignard à 50 centimètres du poteau. Le Léo pliait mais ne craquait pas et remportait les trois points du salut.

Le Wellington joue au Lièvre
Mais la tortue louvaniste n’avait pas lu la fable de Lafontaine et ne reviendra pas. Les Uccloises menaient 0-4 à la mi-temps et plus rien ne devait leur arriver. « On a vraiment bien joué… en première mi-temps », racontait Amber Sistermans, auteur du premier but du Well. « Puis, on a un peu laissé aller les choses et Louvain a failli revenir. » Sans ses Canadiennes, Louvain avait éventuellement une excuse pour accuser un tel retard. Mais elles démontraient que le banc avait des ressources. Se fut-il réveillé un peu plus tôt qu’il aurait pu revendiquer un point. Toujours est-il qu’il a manqué le train du top 4 et qu’il est désormais à 9 points des demi-finales.

L’Antwerp a assuré sa troisième place au classement en battant au petit trot un Herakles qui voit sa position au classement devenir de plus en plus inconfortable. La polonaise Wisniewska avait mis les Anversoises sur le velours dès la 12e minute. L’Herakles a maintenant rendez-vous avec Bruges et le Léopold pour tenter de refaire ses 6 points de retard sur le Victory.


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