Les Reds Lions battent l'Espagne (5-2): une leçon d’efficacité au petit trot

La Belgique prend la mesure de l’Espagne 5-2 en alternant de belles et moins belles choses.

Philippe Demaret

La Belgique prend la mesure de l’Espagne 5-2 en alternant de belles et moins belles choses. Deuxième des quatre rencontres d’entraînements de Red Lions à Kontich, dans les installations du Beerschot. Dire que ce fut la grande foule qui s’était déplacée pour encourager les vice-champions olympiques est une vérité qu’on ne lira pas ici. Ce fut d’ailleurs un des reproches de John John Dohmen, le milieu belge, qui comme la majeure partie de ses coéquipiers, ne trouve son plein rendement que lorsque l’enjeu et le support du public sont présents.

Si le démarrage de la rencontre fut emprunte d’une belle rapidité d’exécution, ce fut surtout dans le chef des Espagnols qui portaient la balle haut dans le jeu. Si leurs attaques furent incisives, elles étaient toutefois bloquées par l’intraitable Luypaert, omniprésent et d’une lucidité qui ne baissât pas d’un poil tout au long des soixante minutes. Ce dernier fut d’ailleurs le premier Belge à descendre jusqu’au cercle espagnol, mais il se heurtait à Enrique que l’on revoyait avec plaisir sur le sol belge. Un autre espagnol allait s’illustrer dans un rôle de libéro : Santana – le Louvaniste - fut un vrai moteur pour son équipe. Au niveau des attaques, van Aubel allait également s’illustrer dès le début de la rencontre. Il faudra attendre la 12e minute et le premier pc belge pour l’ouverture du score : Boon voyait son sleep contré par Cortes et Dohmen à l’affût reprenait en revers (1-0). Un but un peu contre le cours du jeu.

Les Espagnols réagirent bien dès le second quart avec un pc à la 16e, mal bloqué, mais dont la suite allait permettre de voir deux tirs dangereux bien bloqués par Vanasch. La défesne belge prenait l’eau, avec un deuxième pc concédé à la 18e, à nouveau mal négocié. Sur la relance, Keusters envoyait un revers dévié par Cortes. Juste après, Gougnard s’infiltrait sen bord de cercle er tirait sur le gardien espagnol : Keusters reprenait la balle montante et la smashait dans le but (2-0). Peu après, les Belges concédaient un nouveau pc et cette fois-ci, Miralles envoyait la balle à droite sous Vanasch (2-1). Le rythme baissait et plus aucun fait marquant ne valait la peine d’être relevé.

La reprise voyait Briels envoyer la balle sur le poteau ; l’attaquant belge allait se montrer très remuant sur le côté droit, étant à la base d’autres belles actions. A la 34e minutes, De Kerpel effectuait un effort en position de back droit et devait sortir : on craignait l’élongation. A la 37e, cafouillage dans le cercle espagnol dont Briels sortait victorieux (3-1) : l’efficacité belge était criante. Trois minutes plus tard, nouvelle action sur la droite : Dohmen gagnait la balle, la conservait superbement et servait Keusters qui faisait mine de centrer pour finalement placer subtilement entre le sabot de Cortes et son poteau gauche (4-1).

Le dernier quart débutait par un pc espagnol et Quemada se rappelait au bon souvenir de tous : son sleep arrachait des sifflets d’admiration (4-2). Le match se terminait sur des actions plus débridées comme ce tir de van Aubel sur Ortes, un tir de Lleonart au-dessus du but belge, trois essais de Kina, Charlier et Dockier. A la 56e, une descente de Briels aboutissait à Boon qui tirait et Wegnez déposait la balle au second poteau (5-2). Le score aurait pu s’alourdir si Gougnard n’avait tiré à côté du but vide à la 58e et si un pc octroyé à la dernière minute avait été bien bloqué.

Une belle victoire dans une rencontre menée au petit trot.

FICHE DU MATCH

Les buts : 12e Dohmen sur pc (1-0), 19e Keusters (2-0), 22e Miralles sur pc (2-1), 37e Briels (3-1), 40e Keusters (4-1), 46e Quemada sur pc (4-2), 56e Wegnez (5-2)

Arbitres : Mlle Delforge et Mr Duterme

Belgique : Vanasch, Luypaert, De Sloover, De Kerpel, Meurmans, Dohmen, van Aubel, Hendrickx, Briels, Gougnard, Boon, puis Thiéry, Dockier, Charlier, Keusters, Kina et Wegnez

Espagne : Cortes, Enrique, Rodriguez, Delas, Iglesias, Salles, Lleonart, Santana, Romeu, Quemada, Bolto puis Perellon, Sanchez, Serrahima, Gonzales, Garcia et Miralles

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