Hockey : d’un titre à l’autre pour le Wellington
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- Publié le 14-06-2018 à 09h30
- Mis à jour le 14-06-2018 à 09h31
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Le Wellington a démontré que le projet Open League est une réussite.L’Open League avait été accueillie avec méfiance lors de sa création il y a un an. Le risque de déboucher sur une division poubelle avec des équipes très hétérogènes a vite été dissipé. Les dames se sont prises au jeu avec un suspense palpitant et des matches accrochés chaque week-end. Pour rendre son "bébé" plus visible, l’ARBH a même eu le bon goût de programmer la finale au Braxgata lors du grand week-end des playoffs en DH messieurs et dames.
Au bout de cette bataille, le Wellington a cueilli le premier titre chez les dames en Open League au terme d’une saison dense. Cette réussite est la conséquence d’une série de bons choix posés par le club d’Hougoumont. Depuis 3-4 ans, les pontes du Well ont planché pour créer une équipe réserve digne de ce nom. Le club a d’abord sorti son équipe de la D3 pour la ramener en D1. En deux ans, la mission était atteinte grâce, notamment, à des piliers nommés les sœurs Valcke, les sœurs Van Vyve et Doriane Meuwese.
"Nous avions remporté le titre en Division d’Honneur en 2011 et en 2014", se souvient Sophie Valcke qui, à 35 ans, ressent toujours le besoin de jouer au hockey. Un lien indicible lie d’ailleurs cette génération. "Sept ans après le premier titre, nous nous réunissons encore chaque mois. Nous nous voyons à un mariage ou autour d’un verre. Le hockey nous a unies."
Après avoir connu le sommet national, elles ont toutes accepté le poids des ans sans pour autant remiser leurs sticks au placard. Même si une victoire en Open League n’atteint pas la hauteur d’un titre en Division d’Honneur, les émotions sportives restent fortes quand on soulève un trophée. "Le moment était génial, reprend la centre-avant. Une finale reste une finale. Notre équipe a été la meilleure de sa division. Certaines jeunes joueuses ont célébré un titre alors que la plupart ne joueront jamais en DH."
Un programme sur mesure
Telle est la beauté de cette équipe du Well. D’anciennes gloires encadrent des novices avec des niveaux à géométrie variable. Certaines jeunes utilisent ce noyau comme tremplin vers la DH alors que d’autres plafonnent avec l’Open League. "L’équipe est basée sur des jeunes qui ne joueront jamais en DH, mais qui ont un bon niveau. Quelques vieilles complètent l’équipe. Enfin, des jeunes attendent leur tour en DH. Cette équipe réserve permet de les garder dans un univers compétitif sans qu’elles ne soient tentées de jouer ailleurs."
Le programme s’adapte à ces différents profils. Toutes doivent suivre un entraînement par semaine alors qu’une deuxième session est facultative. "Si je ne parle que de mon cas, je suis ravie de jouer à un niveau honorable sans devoir me taper 3 ou 4 entraînements chaque semaine. Les matches étaient assez disputés même si on est loin du niveau de la Division d’Honneur. Si nous n’avons jamais perdu une rencontre, nous n’avons presque jamais surclassé nos adversaires à l’exception de Tamise et du White Star."
Gérant l’organisation, le graphisme et la communication d’une agence immobilière, Sophie Valcke poursuivra la saison prochaine avec ce Well 2 qui suffit à son bonheur sportif.