Cavenaile (Red Panthers): "Nous sommes dans le plan prévu"
Tant du côté du Japon que de la Belgique, les coaches avaient pointé le 28 juillet comme le tournant de leur Coupe du monde. Grâce à leur victoire surprise face à la Nouvelle-Zélande (FIH 4), les Japonaises ont l’avantage de pouvoir se contenter d’un nul, voire même de viser la première place en cas de résultat favorable dans l’autre rencontre du groupe.
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- Publié le 27-07-2018 à 23h35
- Mis à jour le 28-07-2018 à 13h04
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Tant du côté du Japon que de la Belgique, les coaches avaient pointé le 28 juillet comme le tournant de leur Coupe du monde. Grâce à leur victoire surprise face à la Nouvelle-Zélande (FIH 4), les Japonaises ont l’avantage de pouvoir se contenter d’un nul, voire même de viser la première place en cas de résultat favorable dans l’autre rencontre du groupe.
Le Japon, qui prépare ses Jeux de Tokyo 2020, connaît bien la Belgique. "Nous les avons affrontées lors de notre préparation", confie la n° 27, Aki Yamada qui avait été très remuante contre la Nouvelle-Zélande. "La Belgique joue très bien en équipe. Les Red Panthers sont reconnues comme une équipe technique. Je ne sais pas si nous partirons favorites, mais nous ferons tout pour l’emporter."
"Nous ne parlons pas du tout de 2015"
Côté belge, l’optimisme est réel. Les plans conçus avant le tournoi sont respectés. "Nous devions livrer une bonne prestation contre la Nouvelle-Zélande et tenter un résultat face à l’Australie", confie Louise Cavenaile, excellente sur le flanc gauche en défense. "Désormais, nous abordons le match que nous devons gagner. Cette rencontre ne change pas des autres. Nous ne nous ruerons pas vers l’avant à tout prix, mais nous sommes prêtes en fin de match à changer la structure s’il faut soit garder un score, soit aller chercher les 3 points. Si nous changeons tout, nous serons paralysées par l’enjeu."
Pendant quatre jours, Niels Thijssen a occupé son noyau entre les plages de repos et celles de meeting sans oublier les entraînements. "Nous avions déjà beaucoup analysé nos adversaires lors de la période de préparation. A Londres, on s’est contenté de rappeler ce qui avait déjà été dit. En revanche, il était précieux de pouvoir souffler un peu après nos deux matches physiques de début de tournoi."
Les Red Panthers ont impressionné dans deux domaines : la gestion mentale et la défense. Mentalement, elles devront encore être fortes pour écarter un adversaire qui est devenu une bête noire depuis la catastrophe de Brasschaat en 2015. "En règle générale, l’Asie ne nous réussit pas, avoue Lou. Nous ne cherchons pas la comparaison. Tout est si différent aujourd’hui : le contexte, le coach, la moitié de l’équipe… Entre nous, nous ne parlons plus de ce match. Nous n’avions pas fait le vide de la Corée du Sud dans notre tête. Ici, nous débarquons avec le sentiment d’être bien dans notre tournoi."
Avant de songer à marquer, il faudra d’abord remonter un rideau défensif aussi efficace que face à l’Australie. Le Japon joue en "men to men" et non en zone. "On peut en profiter même si nous n’avons pas l’habitude de ce schéma de jeu. Cette donnée vaut surtout pour le milieu et l’attaque. En défense, nous avons nos automatismes. Il ne faut pas croire que tout a changé. Nous avons juste accueilli Emma Puvrez qui se débrouille très bien. Elle est une back droit offensif, ce qui n’est pas habituel. Moi, je suis une back gauche traditionnelle. Je ne suis pas portée vers l’avant. Sinon, Judith Vandermeiren occupe un rôle plus central."
"La passion est toujours là"
Un an après avoir fait le choix de stopper son métier d’avocate afin de se consacrer au hockey à 100 %, Louise Cavenaile, 29 ans, assume pleinement cette décision. "En tournoi, je prends toujours autant de plaisir. La différence se situe surtout au niveau de la préparation où je ne dois plus me couper en deux."
Samedi, elle se coupera en quatre pour que les Belges poursuivent l’aventure en Coupe du monde.