Hockey: le Beerschot veut jouer le rôle du grand frère
À Kontich, on tournera le remake de la finale de la saison dernière. Même issue ?
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- Publié le 16-11-2019 à 09h09
- Mis à jour le 17-11-2019 à 10h59
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À Kontich, on tournera le remake de la finale de la saison dernière. Même issue ? La première journée de la phase inter-poules avait été fatale pour les trois géants de la DH : le Watducks, le Dragons et le Racing. Tous trois doivent rectifier le tir pour passer l’hiver un peu plus au chaud.
Le Watducks n’éprouvera pas trop de difficultés à Namur alors que le Dragons doit faire parler sa supériorité sur une équipe de l’Herakles en délicatesse. Quant au Racing, il effectue l’un de ses pires déplacements sur un terrain de l’Orée peu évident face à une équipe qui tourne très bien malgré la perte de Callioni.
Un souvenir de mai
Les regards s’attarderont plus sur l’affiche du week-end qui est le remake de la finale du dernier championnat. Le Beerschot, qui reste sur un excellent 12 sur 12, reçoit son grand frère du Léopold qui vient de battre le Racing. Les deux phalanges affichent une belle forme et confirment leur excellent millésime 2018-2019. Six mois après leur double affrontement en finale à Lierre, Bee et Léo se retrouvent dans un match sans pression.
"Le contexte est très différent", confirme Sydney Cabuy. "Notre finale de l’an passé rend la rencontre encore plus spéciale. En plus, nous évoluons à domicile. Lors de chaque rencontre, la pression est présente. Nous avons nos objectifs."
Sydney Cabuy, ambitieux à l’image de ses coéquipiers, laisse le rôle de favori au Léo notamment en raison des arrivées de Tom Boon et de Maxime Plennevaux. "Ils se sont plus renforcés que nous. Offensivement, le Léo est solide sur papier. Les Ucclois défendent moins en groupe et misent plus sur une individualité. Ils seront dangereux sur contre. Il ne faudra pas leur laisser la balle."
Le leader du groupe B, qui devance le Watducks, ne cesse d’impressionner. Arthur De Sloover & C° jouent chaque dimanche avec cette volonté de faire le jeu. "Notre mentalité a changé", souffle encore Sydney Cabuy. "Nous abordons tous les matchs pour les gagner. En EHL, nous avons quitté le terrain avec un sentiment de regret malgré le statut de Rot Weiss Cologne. Lors de la préparation, John (Goldberg) nous avait ordonné de redescendre de notre petit nuage en nous rappelant que nous pouvions vite être oubliés. Toute l’équipe s’est mobilisée pour confirmer le parcours de la saison passée. Pour le moment, tout se passe bien. Il faudra voir lors du jour J, c’est-à-dire en quart de finale. Notre présence au classement devant le Watducks ne veut rien dire."
Travail et remise en question
John Goldberg a parfaitement manœuvré le virage vers 2019-2020. Seuls le travail et la remise en question ouvriront les portes de la gloire aux Mauves qui sont déterminés à prendre leur revanche face au Léopold. "Le vainqueur sera le noyau qui fera le plus preuve d’engagement."