De Kerpel : "Le début de match sera important"
Cette fois ça y est, les Red Lions entrent en piste dans leur 17e championnat d’Europe (sur 18 éditions). Et ils commencent fort puisque ce match sera une réédition de la finale de 2019, gagnée haut la main 5-0 à l’époque par les Belges - qui avaient d’ailleurs réussi le même score en match de poule.
Publié le 04-06-2021 à 17h36 - Mis à jour le 05-06-2021 à 07h09
:focal(661.5x449:671.5x439)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/GRWYA72AYBGNTAKDMZ4Q6Z3HRA.jpg)
Ces deux résultats récents et la double victoire des Reds en Pro League (2-3 et 0-2 à Valence en février) pourraient laisser croire que les hommes de Frédéric Soyez, qui sera bientôt suivi à ce poste par l’actuel entraîneur batave Max Caldas, ne sont pas un obstacle sérieux. Il n’en est rien, comme nous le confirme Nico De Kerpel, le "couteau suisse" de l’équipe, qui peut jouer indifféremment à toutes les places. "La dernière fois, ils nous ont dit que nous étions trop forts pour eux, mais je pense que c’est pour nous endormir" sourit-il. "Par contre, il est probable que nous aurons un certain avantage mental au coup d’envoi. Si nous devions mener rapidement à la marque, ils pourraient avoir tendance à baisser les bras et à se dire que ce n’est de nouveau pas pour cette fois-ci. Mais le contraire est vrai aussi : s’ils prennent l’avantage à la marque, ils pourraient au contraire prendre confiance et se dire qu’aujourd’hui, c’est le bon jour. Le début de match sera donc très important."
Impressionner les adversaires
La répétition générale quelque peu bâclée de dimanche dernier aura en tout cas servi de leçon, selon le Lierrois. "C’est toujours bien de gagner pour impressionner les adversaires futurs. Mais il faut parfois un match pareil pour se rappeler que si on ne court pas l’un pour l’autre pendant toute la rencontre, ça ne marche pas. On ne se fait pas trop de souci, mais il faut réagir en groupe. Perdre contre les Hollandais n’est jamais agréable, mais bon, contre les Australiens ou les Allemands, ce ne l’est pas non plus !"
Le titre européen, c’est un objectif raisonnable, selon le puissant joueur de l’Herakles. "Mais sûrement pas un must. L’objectif principal de la saison, ce sont les JO. Ce serait évidemment très bien de gagner les deux et même si on ne gagne pas les JO on serait contents d’inscrire un nouveau titre européen à notre palmarès. Être champion d’Europe, c’est toujours un plus sur un palmarès."
Et puis, il y a d’autres candidats dans cette compétition finalement très courte de cinq matchs. "Les Hollandais bien sûr, mais aussi les Allemands, les Anglais et même les Espagnols ont des possibilités aussi. Et la deuxième phase se joue par élimination directe, ce sont toujours des matchs couperets. On va forcément pour la médaille d’or, mais si on perd en jouant bien il faudra l’accepter."
La polyvalence du Lierrois lui garantit en principe toujours une place dans la sélection de Shane McLeod. "Je trouve ça chouette que les journalistes aient remarqué que je pouvais jouer à plusieurs places, et pas seulement le staff", se marre-t-il. "Je ne suis pas dupe, ma sélection pour la Coupe du monde de 2018 était essentiellement due à cela, mais il a fallu que Stocky se blesse pour que je joue plus. L’inconvénient est que j’ai moins d’automatismes avec les attaquants puisque je change souvent de rôle. À moi de peaufiner tout cela."